[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 1 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro au format numérique, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Mars 2004 : quatre salariés de la société Blackwater, dont trois anciens militaires aguerris, tombent dans une embuscade tendue par les insurgés dans la ville de Fallujah, en Irak.
La vidéo de leurs corps mutilés, pendus à un pont traversant l’Euphrate, fera le tour du monde. Mais Blackwater n’est pas une société comme une autre. Fondée en 1997 par Erik Prince, un ex-Navy Seal aux convictions bien affirmées, elle a connu un développement spectaculaire à partir de l’invasion de l’Irak, en accomplissant des missions de protection des convois et des personnalités, normalement confiées à l’armée régulière américaine. En septembre 2007, la presse accusera une équipe de la société militaire privée (Private Military Company en anglais) d’avoir tué de sang-froid plusieurs civils à Bagdad.
Repabtisée Xe, puis Academi, Blackwater va se retrouver au centre de multiples controverses qui conduiront Prince à céder sa société en 2010.
Aujourd’hui libre de ses propos, il publie un plaidoyer pro domo qui fait la part belle à l’aventure entrepreneuriale, mais passe un peu vite sur les questions les plus brûlantes, et en particulier celle-ci : un État peut-il confier à une entité privée des missions militaires, fussent-elles principalement défensives ?
P. D.
Erik Prince, Civilian Warriors. The Inside Story of Blackwater and the Unsung Heroes of the War on Terror. Penguin Books, 2013, 416 p., 18,99 £. En anglais.
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— Revue Conflits (@revueconflits) 28 Juillet 2014
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