Ruser pour gagner : pour une déception militaire française

12 mars 2022

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Photo : c : canva

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Ruser pour gagner : pour une déception militaire française

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La dialectique ruse/force dans la conduite de la guerre a toujours été au cœur du débat stratégique. Le XXIesiècle et ses formes actuelles de conflits posent la question du rôle de la ruse dans la guerre d’aujourd’hui mais aussi de demain. Un rôle qui gagnerait à être réaffirmé à travers la déception militaire. En effet, l’évolution de la conflictualité laisse présager l’avènement de guerres plus violentes et plus conventionnelles, au cours desquelles l’ensemble des champs, cinétiques et non-cinétiques, seront mobilisés, et où la supériorité occidentale sera durement concurrencée. Dans ce cadre, la déception sera non seulement utile, mais surtout nécessaire aux armées françaises : premièrement, pour conquérir ou conserver l’avantage grâce à la surprise qu’elle suscitera sur le champ de bataille; deuxièmement, pour compenser un état de fait actuel caractérisé par le manque de masse.

 

Le mot « déception » au sens militaire fait son apparition en France à partir du XXIe siècle, et notamment à partir de la Seconde Guerre mondiale. Déception provient du latin « decipere », qui signifie « surprendre », « abuser », « tromper ». La déception militaire est définie doctrinalement comme « l’effet résultant de mesures visant à tromper l’adversaire en l’amenant à une fausse interprétation des attitudes amies, en vue de l’inciter à réagir d’une manière préjudiciable à ses propres intérêts et de réduire ses capacités de riposte[1]». Le terme « réagir » est important, car le but ici est bien de susciter chez l’adversaire ou l’ennemi une action contraire à ses intérêts. Le lieutenant-colonel Rémy Hémez[2] définit une opération de déception comme un ensemble d’actions planifiées et coordonnées visant le chef ou le « système » de commandement ennemi en vue de le tromper[3]. Elle a donc pour but de créer la surprise. Ses effets se font particulièrement ressentir sur le moral de l’ennemi qui découvre la tromperie dont il est l’objet, mais trop tard. Concrètement, il s’agit de manipuler l’incertitude inhérente à la guerre pour induire l’ennemi en erreur et ainsi prendre l’avantage[4].  Ainsi, la déception est étroitement liée à la ruse : la première découle de la seconde, elle en est une déclinaison, mais elle est le résultat d’une combinaison planifiée de procédés particuliers définis ci-dessous.

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Définitions

 

La déception telle que conçue par la doctrine militaire de 2010 se décline en trois procédés, que sont la dissimulation, la simulation, et l’intoxication (dite aussi désinformation)[5].

La dissimulation, qui s’apparente à une forme passive de déception, a pour but de cacher quelque chose qui existe dans la réalité. Elle se subdivise en deux « sous-procédés » : le camouflage d’une part, le contre-renseignement d’autre part.

La simulation correspond à une forme de déception active, elle consiste à fournir à l’ennemi ou l’adversaire des informations ou données factuelles fausses par rapport à la réalité. Elle regroupe le leurrage, la diversion, la démonstration, et la feinte.

Enfin, l’intoxication ou désinformation cherche à tromper l’ennemi par le biais de fausses informations en vue de créer la confusion dans son jugement et donc de le mener à une mauvaise décision[6]. L’intoxication s’appuie principalement sur les opérations psychologiques (PSYOPS) ou Opérations Militaires d’Influences (OMI), qui désignent « l’ensemble des activités dont l’objet est d’obtenir un effet sur les comportements d’individus, de groupes ou d’organisations (cibles) afin de contribuer à l’atteinte des objectifs politiques et militaires »[7].

Il est à noter que l’efficacité d’une opération de déception ne peut résulter que du cumul de plusieurs de ces procédés pour parvenir à avoir un véritable impact sur la perception ennemie[8].

Quelle place pour la ruse dans la culture stratégique française ?

La France a bien fait une place à la ruse au cours de son histoire militaire, tout comme les autres pays. La dualité ruse/force est en effet au cœur de sa dialectique stratégique, car elle ne s’inscrit pas, comme le dit Jean-Vincent Holeindre, dans une opposition, mais dans une complémentarité, un dialogue, une interdépendance. Ce dernier explique ainsi très clairement dans son ouvrage La ruse et la force que l’orientalisme militaire – consistant à entretenir une vision binaire selon laquelle la ruse est l’apanage des sociétés orientales et la force celui des Occidentaux – est un écueil, un préjugé dont il convient de se débarrasser : « L’Orient […] n’est pas plus une civilisation de la ruse que l’Occident n’est une civilisation de la force[9] ».

Toutefois, en France, si l’usage de la ruse est un fait, il n’a pas été favorisé et s’est opéré de manière irrégulière. Ainsi, « la France n’est pas en reste si l’on considère son histoire militaire. Mais, comme elle l’a fait en matière de renseignement et d’espionnage, elle a tendance à duper du bout des lèvres, comme si tout cela n’était pas très convenable[10] ». La déception est en effet « marquée du sceau de non-emploi[11] », et ce pour de multiples raisons que nous ne pourrons détailler ici. Parmi celles-ci, une culture stratégique classique essentiellement influencée par Clausewitz, qui, sans avoir la ruse en aversion, était plus partisan de l’approche directe que de l’approche indirecte. La ruse est donc considérée davantage comme secondaire et n‘a jamais fait l‘objet d‘une institutionnalisation.

Pourtant, la déception aurait tout intérêt à être remise au centre des opérations militaires. Non seulement parce que la conflictualité évolue dans un sens où la tromperie et la désinformation sont de mise, mais aussi parce que les nouvelles technologies de l’information et de la communication permettent de créer cette incertitude. Ainsi, les discussions doctrinales menées sur le champ de bataille du futur montrent que c’est le recours à la déception qui sera crucial pour créer la surprise à l’horizon 2040, et affirment la nécessité d’adapter l’ensemble des principes de guerre à ces ruptures[12]. Il n’y a pas de révolution complète dans la façon de conduire la guerre, qui ne change pas nécessairement de nature, mais plusieurs types de ruptures auxquelles il va falloir s’adapter pour être capables de garder l’avantage, et la déception est un procédé majeur qui pourrait le permettre.

Un environnement conflictuel entraînant des ruptures stratégiques propices à un renouveau de la déception 

La haute intensité favorable à une revalorisation de la déception ?

Lors de la présentation des capacités 2020 de l’armée de terre, le général et Chef d’État-Major de l’Armée de Terre (CEMAT) – aujourd’hui CEMA – Thierry Burkhard a peint le tableau des défis qui vont se présenter à l’armée de terre française dans les années à venir, parmi lesquels la guerre de haute intensité : « S’ajoute désormais un emploi plus insidieux de la force, dans le champ cyber, la désinformation, le harcèlement […] Il nous faut donc réapprendre à être confrontés à un adversaire que nous ne choisirons pas. […] Cet adversaire combinera les effets cinétiques et les effets matériels. Tous les champs de la conflictualité et tous les milieux seront contestés. C’est par cela que l’on peut dire que la guerre sera plus dure et plus intense ». L’horizon 2040 permet ainsi d’envisager le retour de la guerre de haute intensité. Le CEMAT donne les contours d’une telle notion : il s’agit d’un ennemi qui ne sera plus asymétrique, mais symétrique, capable de contester notre puissance dans tous les milieux. Ainsi, ce genre de conflit impliquera bien de faire face à ce que l’on ne connaît plus depuis longtemps, c’est-à-dire des conflits entre États. Il faut donc se préparer à être surpris par l’ennemi futur. En effet, c’est la notion de surprise qui découle de toutes ces ruptures. Le rapport ruse/force vient s’imbriquer dans ce contexte : la ruse permettrait-elle de conserver l’avantage dans le cadre d’un conflit symétrique ?  Pour le général Burkhard, le constat est clair : puisque le mode d’action indirect est de plus en plus privilégié par l’ennemi, la France devra à son tour s’emparer de l’incertitude du champ de bataille pour créer la surprise chez l’ennemi. Le 9 septembre 2020, au cours d’un entretien, il réitérait cette exhortation : « nous avons trop longtemps laissé en friche la ruse. C’est une excellente école pour nos jeunes cadres qui doivent très tôt comprendre les mécanismes des perceptions. Cela commence par la manœuvre tactique de la compagnie qui doit systématiquement s’efforcer de tromper l’ennemi et cela se prolonge avec l’équipement de nos unités en moyens de leurrage. Fortitude, toutes proportions gardées bien évidemment, reste aussi une bonne source d’inspiration pour mes officiers qui travaillent sur la déclinaison de la vision stratégique. Enfin, une bonne prise de conscience de l’art de la ruse peut nous aider à nous prémunir contre cette menace que nos ennemis maîtrisent quelquefois très bien[13] ».

Dans le cadre d’un conflit de haute intensité, c’est la déception qui pourra mener à la victoire, car elle pourra être utilisée dans tous les domaines. En effet, elle s’intègre parfaitement à ce nouveau champ de bataille où la perception est reine, car elle mobilise aussi bien des moyens militaires que non militaires, et combine les effets matériels avec les effets immatériels (cyberespace, champs informationnel et électromagnétique…). C’est ce procédé qui sera le garant de la sûreté, car il maintiendra l’incertitude sur le champ de bataille tout en la manipulant à notre avantage, créant la surprise. D’autres pays font depuis toujours de la ruse et de la déception l’un des nerfs de la guerre. C’est le cas de la Russie, avec la Maskirovka, qui est au cœur de la doctrine militaire russe et qui fait de la surprise l’un des principes majeurs de la réussite de la guerre. Les Russes se dotent ainsi régulièrement de faux matériels. Récemment par exemple, des chars gonflables[14]. Le contexte de haute intensité est le moment propice pour façonner cette « Maskirovka à la française[15] ».

Des guerres asymétriques dans lesquelles l’ennemi est souvent maître de l’art de tromper

Le fort peut-il employer la ruse contre le faible dans le cadre d’une guerre asymétrique ? Dans un conflit asymétrique, c’est-à-dire un conflit opposant des forces inégales, l’ennemi utilise très souvent des modes d’action précis de la déception en livrant une véritable guerre des perceptions. Ainsi Daesh s’approprie la dissimulation ou la simulation sous toutes ses formes, que ce soit à l’intérieur de nos frontières, ou à l’extérieur de ces dernières, sur les théâtres d’opérations où interviennent les forces armées françaises. Or, « Conscients de l’addiction des forces occidentales au renseignement actionnable et rapidement exploitable, milices et groupes armés continueront à « inonder » les postes de commandement adverses par divers procédés de déception[16]». Ce constat ne peut que s’imposer dans la mesure où la déception est une déclinaison de la ruse, qui reste, à travers les âges, le mode d’action employé par le combattant ayant besoin de compenser sa faiblesse face à un adversaire plus fort que lui. On le relève dans les œuvres d’Homère, dramaturge de l’Antiquité : Ulysse incarnait déjà cette tendance, face à Achille, maître par excellence de l’action directe et frontale[17]. On a bien trop souvent tendance, encore aujourd’hui, à privilégier l’efficacité et les actions de force contre un ennemi qui, lui, ne vise pas l’efficacité, mais la peur. Pour le général Patrick Manificat, ceci a pour conséquence un enlisement à l’étranger. Ainsi, « la guerre de quatrième génération que pratiquent les terroristes est totalement irrégulière, non conventionnelle et décentralisée. Les opérations asymétriques sont systématiquement employées pour contourner la supériorité militaire des grandes nations […]. L’organisation et les opérations sont masquées par la déception […] [18]». La manipulation de l’information au moyen des réseaux sociaux, la dissimulation parmi la population, sont des moyens utilisés parmi tant d’autres par l’ennemi terroriste. Il y a une véritable nécessité, voire une urgence à prendre en compte cette réalité afin de s’y adapter.

Ainsi, le contexte stratégique actuel et futur est un âge favorisant et encourageant la réémergence de la déception comme procédé majeur dans la conduite des opérations, de sorte à créer la surprise et ainsi conserver notre liberté d’action.

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La transparence du champ de bataille comme terreau de la déception de demain 

 

Une idée persiste, celle d’un champ de bataille totalement transparent en raison des nouvelles technologies et de la prépondérance des médias. On atteindrait un « blocage tactique ». Il y a en effet une tension entre la transparence supposée ou réelle du champ de bataille d’un côté, et l’opacité nécessaire pour créer la surprise et tromper sur ses intentions d’un autre côté.  Ce constat postule que l’évolution technologique, notamment en matière de détection et de simulation, rendra impossible la surprise, car le brouillard nécessaire pour créer cette surprise serait de moins en moins évident.

En réalité, la transparence du champ de bataille ne sera pas un obstacle pour la déception, voire jouera en sa faveur. Tout d’abord, cette transparence n’est pas totale. Le champ de bataille conservera ainsi toujours une part importante du facteur humain, dans la mesure où ce sont encore les hommes qui font et feront la guerre. Cette transparence est une réalité qu’il ne faut pas négliger, mais elle n’empêchera pas la déception et en sera même le terrain : « Malgré une transparence accrue […] ainsi qu’une symétrie […] l’influence militaire permettra, en profitant de la complexité du milieu et des nouvelles technologies, d’obtenir la surprise par la simulation et l’intoxication de l’ennemi »[19]. Le constat – qui peut sembler paradoxal – est que la déception peut tirer profit de ce contexte de transparence, qui est une réalité, mais à nuancer (on peut parler, pour clarifier cette idée, de « semi-transparence »).

Une semi-transparence complétée par des ruptures technologiques au service de la déception

Cette semi-transparence s’accompagne d’évolutions technologiques qui vont favoriser la mise en œuvre de la déception dans les années à venir : intelligence artificielle, cyber, guerre électronique, réseaux sociaux, camouflage multi spectral, etc. Les actions du domaine cyber sont ainsi l’une des évolutions technologiques majeures favorables à la réussite d’une opération de déception, notamment par exemple dans le domaine de la désinformation ou intoxication. Dans le cadre du renseignement, l’intelligence artificielle et la guerre électronique seront autant de facteurs permettant de garantir le succès d’une opération de déception (brouillage, intrusion…). L’actualité récente du conflit Russie/Ukraine démontre à nouveau l’importance de la maîtrise du spectre électromagnétique et l’expertise russe dans ce domaine.

Du côté de la simulation, la robotisation et les drones pourront représenter un atout majeur dans la conduite d’une opération ou en appui de l’action principale. On pense principalement à des actions de diversion grâce à des essaims de drones, pour simuler une fausse attaque, mais aussi aux hologrammes, qui représentent une opportunité majeure pour l’avenir de la déception. La création de fausses unités numériques est également envisageable dans le cadre de la guerre électronique[20].

Concernant la dissimulation, troisième composante de la déception, les progrès dans le camouflage représentent une grande avancée et un avantage considérable dans la conduite des opérations de déception. On parle ici du camouflage multispectral et dynamique. Prenons par exemple le système de camouflage Barracuda MCS (Mobile Camouflage System) : il permet de doter un blindé d’une « combat vest », ou tissu multicouches, qui a pour but de réduire la visibilité et la détection du char, et obstruer sa reconnaissance thermique (permise grâce à des caméras thermiques infrarouges), et radar[21].

L’usage de toutes ces nouvelles technologies n’implique pas pour autant d’abandonner la pratique de savoir-faire anciens et maîtrisés par nos armées, plus traditionnels, mais qui ont prouvé leur efficacité à maintes reprises dans notre histoire militaire. C’est justement la capacité à manipuler et combiner nouveaux et anciens savoir-faire qui peut mener à la réussite d’une opération de déception dans le contexte stratégique et opérationnel futur.

Bien sûr, ce type de matériel et la capacité à les maîtriser se voit objecter la limite du coût que représentent de telles technologies. C’est un défi majeur, quoique commun, que celui du budget. Cependant, il reste toujours des technologies à moindre coût que l’on pourrait être en mesure de se procurer sans impliquer un budget surdimensionné : on pense par exemple aux chars gonflables mentionnés supra. Ces derniers ont d’ailleurs participé à l’une des opérations de déception de la plus grande envergure, dénommée Fortitude et menée par les alliés, ayant permis de tromper l’Allemagne sur le lieu du débarquement… Pendant la Première Guerre mondiale, le camouflage à moindre coût a lui aussi joué un rôle majeur, avec des unités spécialisées dans ce domaine (composées d’artistes cubistes, tels Lucien-Victor Guirand de Scévola, André Mare, Picasso, ou de dessinateurs comme le créateur de Bécassine Joseph Inchon).  Profiter des nouvelles technologies et du contexte de transparence est une chose. Faire preuve d’imagination et de créativité en est une autre, et c’est peut-être là que se situe le véritable défi pour le combat futur, surtout dans la mesure où l’ennemi et l’adversaire utilisent la déception comme mode d’action. C’est une question d’adaptation, et une problématique de survie.

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[1] EMP 20.561. Doctrine de la déception, Centre de Doctrine d’Emploi des Forces (CDEF), mars 2010, p.3

[2] Chercheur au Laboratoire de Recherche sur la Défense (LRD) de l’Ifri.

[3]  HEMEZ Rémy, « Opérations de déception. Repenser la ruse au XXIe siècle », Institut Français des Relations Internationales, Focus Stratégique, n°81, 2018, p.10.

[4] Idem

[5] Annexe n°1

[6] DC-004, Glossaire interarmées de terminologie opérationnelle, Commandement interarmées de concepts, doctrines et expérimentations, Ministère de la Défense, décembre 2013, p. 56.

[7] Idem

[8]  HEMEZ Rémy, op.cit. p.22

[9]  HOLEINDRE Jean-Vincent, La ruse et la force : une autre histoire de la stratégie, Paris, Perrin, 2017, p.16

[10] MANIFICAT Patrick, Qui ruse gagne : une anthologie de la tromperie guerrière, Paris, Sophia Histoire & collections, 2020, p.16

[11]  MANIFICAT Patrick, op.cit., p.249.

[12] FACON Pascal, « Les principes de la guerre en 2035 », site Pensée Mili-terre, 15 juillet 2019, disponible sur https://www.penseemiliterre.fr/les-principes-de-la-guerre-en-2035_114158_1013077.html#:~:text=Le%20Centre%20de%20doctrine%20et,des%20forces%20terrestres%20en%20France [consulté le 7 novembre 2020]

[13] « La guerre du futur selon l’Armée de Terre », Areion 24, 9 septembre 2020, disponible sur https://www.areion24.news/2020/09/09/la-guerre-du-futur-selon-larmee-de-terre/ [consulté le 21/12/2020]

[14] SAINT GERMES Julie-Solveig, « Pour tromper l’ennemi, la Russie s’est dotée d’une armée gonflable » Ouest France, 26 octobre 2020, disponible sur https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/112601/reader/reader.html#!preferred/1/package/112601/pub/173345/page/18[consulté le 21/12/2020]

[15] JORDAN Frédéric, « plaidoyer pour une Maskirovka à la française », Blog l’écho du champ de bataille, 5 novembre 2011, disponible sur http://lechoduchampdebataille.blogspot.com/2011/11/pour-revenir-sur-la-citation-de-cette.html [consulté le 20 septembre 2020]

[16] 2 PRAUD Jean-Baptiste, « L’avenir de la déception à un horizon de quinze ans », Prix Maréchal Leclerc

de Hautecloque, 2020, disponible à l’adresse : https://www.fondation-marechal-leclerc.fr/prix-marechalleclerc-prix-fondation-marechal-leclerc-2020/

[17] HOLEINDRE Jean-Vincent, La ruse et la force : une autre histoire de la stratégie, Paris, Perrin, 2017.

[18] MANIFICAT Patrick, op.cit. p. 257.

[19] MARIEL Vincent, « L’influence militaire pour créer la surprise dans un champ de bataille transparent ? », Pensée mili-terre, 14 février 2020, disponible sur https://www.penseemiliterre.fr/-l-influence-militaire-pour-creer-la-surprise-dans-un-champ-de-bataille-transparent-_787_1013077.html, [consulté le 25 septembre 2020]

[20] HEMEZ Rémy, NERICH Laurent, op.cit.

[21] LANGLOIT Philippe, « Protection multispectrale et déception : l’exemple du barracuda MCS », Revue Défense et sécurité internationale, DSI n°142, Juillet-Août 2019, p. 72-74.

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Cécile du Gardin

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