Les idées qui importent le plus sont celles de la puissance (Kissinger, New Order).
Conflits et l’École de guerre économique organisent cette année une série de conférences consacrées à la question de l’identité. Le sens identitaire, la cohésion qu’il fait naître, la résilience qu’il favorise au sein des communautés constituent un élément clef de la puissance. Mais quelle identité faut-il privilégier ?
Après la région et les métropoles traitées avant les vacances, deux conférences sont programmées sur la Nation et sur l’Empire.
Le mercredi 17 octobre : L’État-nation pris en tenailles, par Pierre Royer
L’État-nation est attaqué par en haut et par en bas, par la mondialisation comme par le local, métropoles ou régions. Mais il bénéficie de nombreux atouts, son ancienneté et son efficacité en particulier. Il est le cadre dans lequel s’exercent la démocratie et la redistribution sociale, ce qui lui procure une exceptionnelle légitimité.
Le mercredi 28 novembre : L’Empire, la puissance du rêve, par Sylvain Gouguenheim
Les uns après les autres, les empires se sont effondrés : les empires européens en 1919, les empires coloniaux après 1945, l’URSS en 1991. Pourtant certains pays s’apparentent à des empires – les États-Unis, la Chine, l’Inde ou la Russie et, potentiellement l’Europe. La mondialisation redonne-t-elle sa chance à ces vastes ensembles autour desquels se rassemblent des civilisations ?
Organisation pratique
- De 19 heures à 20 heures 30
- Dans les locaux de l’École de guerre économique (ESLSCA) : 196 rue de Grenelle 75007 Paris
La conférence commencera par un exposé d’une demi-heure suivi d’un débat d’une demie heure environ avec un responsable de l’EGE et de Conflits et avec la salle, puis, pour ceux qui le désirent, d’une conversation informelle avec le débatteur.
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée en envoyant un mail à Conflits : revueconflits.com/contacter-conflits/