Les idées qui importent le plus sont celles de la puissance (Kissinger, New Order).
Conflits et l’École de guerre économique relancent pendant l’année scolaire 2016-2017 leur cycle de conférences sur la puissance.
Elles seront cette année consacrées à la première puissance mondiale, les États-Unis d’Amérique. Les fondements de leur puissance sont en train de se modifier radicalement. On peut gloser sur leur désindustrialisation, sur leurs déficits commerciaux, sur les difficultés de leurs classes moyennes, autant de faits qui alimentent l’idée d’un déclin américain. En réalité les bases de leur nouvelle puissance s’appellent aujourd’hui innovation financière, contrôle du droit international, formatage d’Internet, fabrique de l’opinion mondiale, interception des communications.
Organisation pratique
De 19 heures à 20 heures, dans les locaux de l’École de guerre économique (ESLSCA) 1, rue Bougainville 75007 Paris, Amphi A2.
[map width= »100% » height= »450″ zoom= »16″]
[marker address= »1 rue Bougainville 75007 Paris »]EGE 1 rue Bougainville 75007 Paris[/marker]
[/map]
[margin30]
Mercredi 10 mai : La thalassocratie américaine. Par Yan Giron, analyste maritime.
La prochaine conférence de Puissance 21 est consacrée à la thalassocratie américaine et sera assurée par Yan Giron, analyste maritime.
La notion de « puissance maritime » est difficile à saisir, compte-tenu des particularités et de la diversité des questions maritimes. Les déterminants et les attributs de la puissance maritime sont multiples. Les USA sont une excellente illustration de cette complexité et des difficultés à parler de la puissance maritime. Il sera notamment donné un éclairage sur les éléments les moins connus de cette puissance, ceux qui sont portés par des acteurs privés à but non lucratifs. Ainsi que des terrains nouveaux de déploiement, notamment la financiarisation des espaces maritimes au travers de la question de la conservation voire compensation écologique.
La conférence commencera par un exposé d’une demi-heure à trois-quarts d’heure et sera suivie d’un débat d’une demie heure environ avec un responsable d’EGE et de Conflits et avec la salle, puis, pour ceux qui le désirent, d’une conversation informelle avec le débatteur.
L’exposé et le débat seront mis en ligne sur les sites de l’EGE et de Conflits.