<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Nations et nationalités au XIXe siècle

11 mars 2023

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Nations et nationalités au XIXe siècle

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Les mises au point scientifiques de la Documentation photographique sont le résultat d’un travail particulièrement important en matière de mise au point historiographique. L’État-nation est incontestablement un objet d’histoire à prendre en compte sous l’angle de sa formation elle-même, mais surtout par le rôle que sa constitution a pu occuper dans l’imaginaire collectif des peuples qui souhaitaient « faire nation ».

Nations et nationalités au XIXe siècle – Delphine Diaz – Alexandre Dupont – La documentation photographique – histoire – CNRS éditions.

La France occupe dans cette étude une place particulière en raison de l’apparition de son histoire comme discipline, à partir de l’œuvre de Jules Michelet, auteur de l’histoire de France, publiée à partir de 1833, suivie de l’histoire de l’histoire de la Révolution française. 

Le peuple français est le héros collectif et la France devient une âme et une personne. Cette importance de l’histoire dans la constitution de la nation se trouve d’ailleurs présentée comme une injonction sur la couverture du « petit Lavisse », le manuel d’histoire le plus utilisé dans l’enseignement primaire entre 1884 et les années 50 qui demande avec force aux élèves « d’aimer la France, parce que la nature l’a faite belle, et parce que son histoire l’a faite grande ».

C’est sans doute cette période qui doit être qualifiée, au sens strict, de construction du roman national. Pendant que l’histoire scolaire restait, jusque dans les années 1960 marquées par ce « roman national », l’histoire des relations internationales, avec Pierre Renouvin et Jean-Baptiste Duroselle, a permis d’analyser les interactions des nations les unes avec les autres, et les « forces profondes » qui les animent.

L’analyse historique a changé d’échelle en prenant en compte des territoires qui ne se limitaient pas à celui de l’État, à partir des années 1980. C’est ce que l’on appelait la microhistoire. À partir des années 1990 ce ne sont plus seulement les hommes d’État et les diplomates, qui demeurent toutefois des acteurs essentiels, qui sont étudiés, mais l’ensemble des groupes qui composent la nation. L’histoire connectée explore ainsi de nouveaux champs de recherche.

Dans le débat actuel marqué par les affirmations identitaires, il faut se souvenir de cette citation souvent utilisée de Paul Valéry dans son « discours sur l’histoire », prononcé en 1932.

« L’Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait élaboré. Ses propriétés sont bien connues. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines. »

Paul Valéry. (1871-1945) – Discours de l’histoire (1932).

À partir de la période ouverte par l’unité allemande, il devient possible de distinguer le nationalisme d’existence, celui qui a permis aux nations, particulièrement en Europe centrale et orientale de constituer leur état, au nationalisme des puissances. Il convient d’ailleurs de différencier le patriotisme, forme d’adhésion ouverte à la nation, et le nationalisme, conception fermée et exclusive de l’appartenance nationale.

La Révolution française est toujours considérée comme la matrice de la vision moderne de la nation comme le point de départ de son affirmation en Europe, comme ailleurs. Les deux auteurs rappellent opportunément que l’Europe n’a pas été la seule porteuse de cette idée de nation, puisque dès avant l’indépendance de la Grèce et de la Belgique, en 1830, des républiques se sont émancipées de l’emprise de l’empire d’Espagne, à l’image du Mexique en septembre 1821.

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L’action de la France révolutionnaire a pu contribuer à diffuser cette conception de la nation comme corps politique régi par l’expression d’une volonté générale, mais en même temps la domination française remet en cause le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Napoléon installe sur les trônes des états conquis ou dominés les membres de sa famille, tandis que les peuples soumis se soulèvent.

La France a eu tendance à nier les particularités nationales en alignant dans l’empire les institutions locales sur le modèle français, en appliquant, plutôt que « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes le droit du peuple français à disposer des autres ».

Paradoxalement on assiste en Europe à une phase d’adhésion à l’idéal de nation portée par la Révolution française à un rejet de cette domination. La défaite de la Prusse à Iéna en 1806 jouait un rôle essentiel dans le changement d’opinion de Fichte. 

La question nationale

L’affirmation des mouvements nationalistes en Europe est un élément à prendre en compte pour le traitement de la question d’histoire des relations internationales en Europe à laquelle sont confrontés les candidats de la filière lettres du concours de l’école militaire interarmes.

Dans la question nationale au XIXe siècle, Patrick Cabanel rappelle la dualité du programme fixé par l’acte final du congrès de Vienne qui met un terme aux guerres napoléoniennes.

L’objectif est d’obtenir la stabilisation durable du continent grâce à un équilibre des puissances orchestré par le chancelier autrichien Metternich, ce qui aboutit à la constitution d’alliances, regroupant les vainqueurs de l’empire français. (Russie, Prusse, Autriche – la Sainte-Alliance, puis la quadruple alliance avec l’Angleterre).

En même temps les congressistes de Vienne veulent maintenir l’ordre social et religieux consolidé par l’adhésion à des dynasties monarchiques considérées comme légitimes. Forcément l’idée de nation devient suspecte et porteuse de désordres.

Des guerres mal connues d’ailleurs ont d’ailleurs été décidées à la suite des rencontres entre les signataires de ces alliances issues du traité de Vienne. À Naples comme au Piémont, en Espagne par la suite, des campagnes militaires permettent de restaurer sur le trône les dynasties dites légitimes. C’est d’ailleurs une occasion pour la France de revenir dans le jeu international en intervenant en Espagne pour rétablir sur le trône Ferdinand VII et faire abroger la constitution de Cadix que l’on considère comme le texte fondateur du libéralisme européen. (1812). Cette intervention militaire décidée par Louis XVIII en avril 1823 est appelée : « les 100 000 fils de Saint-Louis).

Les perdants de ce rétablissement de l’ordre dynastique prennent le chemin de l’exil, ce qui a pour conséquence de diffuser leurs idées et leurs projets politiques au-delà des frontières. La Grèce devenue province ottomane depuis le Moyen Âge vu se développer des sociétés patriotiques secrètes à partir de 1814. La première a été constituée à partir des marchands grecs du port russe d’Odessa. Sans doute que la Russie souhaitait entamer davantage la domination ottomane en Méditerranée. Cette société secrète a joué un rôle décisif dans l’entrée des Grecs dans l’insurrection à partir de 1821.

Les opinions publiques européennes ont d’ailleurs joué un rôle dans le soutien que les états ont fini par apporter à la cause de l’indépendance de la Grèce, le massacre de Chio qui a lieu en avril 1822 a été largement « médiatisé » par le tableau éponyme de Delacroix réalisé en 1824. Les intellectuels européens prennent ainsi fait et cause pour la cause des Grecs. Plus de deux siècles avant ce slogan « je suis… » (on complétera comme on voudra), Shelley, le poète romantique écrivait : « nous sommes tous Grecs ! ». Malgré de fortes réticences, la Russie, la France et la Grande-Bretagne s’engagent pour l’indépendance de la Grèce actée par le traité de Londres de juillet 1827.

Mouvements populaires

Si les sociétés secrètes de type carbonari ont contribué à la diffusion des mouvements nationalistes, la répression des états a quand même permis d’en limiter l’impact. Cela est fondamentalement différent à partir de la révolution des trois glorieuses à Paris en juillet 1830. Un monarque issu de la branche légitime est alors chassé du pouvoir par des « soldats citoyens », regroupant les compagnons des ateliers et la petite bourgeoisie libérale. Moins d’un mois plus tard, ce sont les Bruxellois qui se soulèvent contre le roi protestant et néerlandophone Guillaume Ier d’Orange. L’indépendance de la Belgique après certaines précautions prise par les Anglais qui se méfient toujours de l’influence française sur le plat pays, l’indépendance belge est proclamée le 3 octobre.

Dans l’affirmation de ces mouvements nationaux, on retrouve également les femmes, comme Émilie Plater, née à Vilnius en 1806, qui se coupe les cheveux et revêt un uniforme d’homme pour soutenir les Polonais soulevés contre le tsar Nicolas Ier.

Les mouvements nationalistes sont également précurseurs de cette « idée d’Europe » qui aura des conséquences I siècle plus tard. Le mouvement « jeune Europe » est fondé par le génois Giuseppe Mazzini avec le projet d’une fédération des nations européennes sur des bases républicaines. Le désaccord existe pourtant entre les républicains qui se réunissent sous la devise « Liberté, égalité, humanité », et ceux qui se réclament du libéralisme monarchique.

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De l’Europe des rois à l’Europe des peuples

On trouvera dans cette partie quelques éléments de réflexion sur la place que l’on accorde aux exilés dans cette Europe qui s’affirme par le biais des États-nations. La conception plutôt floue de l’accueil systématique des « défenseurs de la liberté » qui prévalait pendant la période de la Révolution française s’efface peu à peu devant les affirmations des spécificités nationales. La France de la monarchie de juillet adopte ainsi une première loi sur les « étrangers réfugiés » en avril 1832. La Belgique met en place également des statuts particuliers pour ces personnes. Les exilés italiens, espagnols, et surtout polonais d’ailleurs, convergent vers le territoire français. Très rapidement la question de leur accueil se pose. Les confrontations entre États se traduisent parfois par des mouvements de rejet des ressortissants issus des pays engagés dans des conflits, à l’exemple de la crise d’Orient entre 1839 et 1840 qui aboutit à un mouvement d’anglophobie en France.

Cette lecture sera l’occasion de se pencher sur cet épisode mal connu des guerres carlistes qui déchirent l’Espagne entre 1839 et 1872. Cette guerre civile en trois épisodes oppose les partisans d’une monarchie libérale incarnée par la régente Marie-Christine de bourbon aux prétendants Don Carlos, frère du roi Ferdinand VII, rétabli sur son trône grâce à l’intervention des armées de Louis XVIII en 1823, et favorable à une monarchie absolue. Si on doit faire une comparaison, il faudrait imaginer que le passage entre la restauration de Charles X en France et l’avènement de Louis-Philippe Ier aurait pu donner lieu à une guerre civile de 67 ans ! Les affrontements ont tout de même été entrecoupés par de larges périodes de trêve !

Même la paisible Suisse a été confrontée à une guerre civile opposant le camp conservateur et le camp libéral. Celle-ci a eu lieu en 1847 et elle s’est terminée par la victoire des libéraux contre les conservateurs du Sonderbund. 

Cette période qui précède la révolution de 1848 a été marquée pour le début de l’affirmation de la volonté des Irlandais de se débarrasser de la tutelle coloniale anglaise qui datait de 1801 avec l’acte d’union. La maladie de la pomme de terre et la famine qui en est découlée avec une vague de migration estimée à plus de 1 000 000 de personnes a peut-être contribué à retarder l’échéance de la lutte des Irlandais pour leur émancipation.

Les Italiens sont toujours divisés entre républicains, le plus souvent exilés, des libéraux modérés qui voient dans le royaume de piémont Sardaigne la force motrice de l’unification de l’Italie à venir, et même les partisans d’une confédération d’états italiens autonomes unis sous la présidence du souverain pontife.

Le « moment 1848 » que l’on appelle également le printemps des peuples n’a pas véritablement commencé à Paris en février. C’est dans le sud de la péninsule italienne que commencent les premiers mouvements insurrectionnels des 1847 avant qu’une révolution ne se déclenche dans le royaume des de Sicile en janvier 1848.

À Paris, à Milan ou à Berlin, les insurgés construisent des barricades menaçant le pouvoir en place. Pour de nombreuses nations sans État, l’objectif est de revendiquer l’autonomie et même l’indépendance vis-à-vis de la tutelle étrangère. La révolte du peuple autrichien conduit au départ du chancelier Metternich tandis que les Hongrois et les Tchèques revendiquent leur indépendance. Le roi de piémont Sardaigne Charles Albert cherche à mener une guerre contre l’Autriche qui aboutit à un échec à Custozza le 27 juillet 1848 puis à Novare le 23 mars 1849. En Autriche l’armée impériale reçoit l’aide de la Russie pour mettre fin à l’expérience de la révolution hongroise le 13 août 1849.

La répression qui suit l’échec du printemps des peuples que l’on appelle parfois « l’automne des princes » se traduit par l’installation outre-Atlantique de nombreuses communautés d’exilés, principalement des républicains allemands dans la région de Saint-Louis et Cincinnati.

Le temps des unifications

Les unités italiennes et allemandes ont largement été interprétées comme la conséquence de l’échec des idéaux démocratiques et républicains qui portaient ses projets d’unité au profit de l’expression d’une volonté politique, celle de Cavour, Premier ministre de Piémont Sardaigne, et de Bismarck, chancelier de Prusse. Dans la pratique, comme toujours, les choses sont plutôt complexes et associent des revendications populaires dans un contexte international particulier. Le royaume du Piémont Sardaigne participe notamment à la guerre de Crimée entre 1853 et 1856 ce qui permet d’internationaliser la question de l’unité italienne lors du congrès de Paris. La France du Second Empire participe à la seconde guerre d’indépendance italienne menée en 1859 contre l’Autriche et permet au piémont de s’emparer de la Lombardie. Si Napoléon III souhaitait limiter l’unité italienne au nord de l’Italie, il doit tenir compte des soulèvements populaires dans les duchés centraux de Parme, de Modène et de Toscane. L’armistice de Villafranca permet à l’Autriche de conserver la Vénétie, mais le rattachement des duchés centraux permet à la France d’obtenir la Savoie et le comté de Nice en contrepartie.

En 1860 une collecte de fonds permet de financer l’expédition des Mille avec Garibaldi et le soutien indirect de Cavour. La conquête rapide de la Sicile et du royaume de Naples conduit le royaume de Piémont Sardaigne à dépêcher un corps d’armée pour soumettre les Garibaldi à l’autorité de Victor Emmanuel II. Le royaume d’Italie est proclamé en 1861, le 17 mars, tandis que la Vénétie demeure aux mains des Autrichiens. Dans le sud de l’Italie, les partisans des Bourbons restent pourtant actifs et ce que l’on appelle à Milan le brigandage est en réalité une véritable guerre civile contre l’État central dirigé par le nord. Le pape Pie IX, largement soutenu par des communautés catholiques, ainsi que par Napoléon III, constitue une poche de résistance à l’unité italienne. C’est la défaite française de 1870 qui permet à Rome de devenir la capitale du royaume d’Italie tandis que le pape, jusqu’aux accords du Latran de 1929, se considérera comme prisonnier dans la cité du Vatican.

L’unité allemande est certainement mieux connue, car sa réalisation a pu se concrétiser par la défaite française de Sedan. Guillaume Ier, roi de Prusse, devient empereur d’Allemagne dans la galerie des Glaces de Versailles, et l’on se souvient de ce tableau qui montre les sabres brandis par les princes d’Allemagne qui entourent Bismarck au pied de son roi devenu empereur.

Anton von Werner, 1885 Coll. Bismarck-Museum, Friedrichsruh

Le peintre Anton von Werner a participé à la guerre de 1870. En janvier 1871, il est déjà retourné à Karlsruhe quand le prince héritier de Prusse l’invite à assister au sacre du Kaiser et à immortaliser la scène. Sa composition est remise en mars 1877 par les princes allemands à l’empereur Guillaume Ier pour son quatre-vingtième anniversaire. Cette version a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Il ne reste que celle que Guillaume Ier avait offerte en 1885 à Bismarck, à l’occasion de son soixante-dixième anniversaire.

Le tableau met en scène l’instant où le grand-duc Frédéric Ier de Bade lève le bras pour saluer l’avènement du nouvel empereur Guillaume Ier. À la droite de l’empereur se tient son fils, le prince héritier Frédéric, qui montera sur le trône en 1888, mais qui meurt 99 jours plus tard d’un cancer de la gorge. Derrière Frédéric, l’empereur et le grand-duc se tiennent les princes allemands. Otto von Bismarck est représenté en uniforme blanc alors qu’en réalité, il portait un uniforme bleu. La blancheur de son uniforme est destinée à attirer les regards sur le véritable artisan de l’empire.

Bien qu’absent le jour du sacre, Werner a également représenté le ministre de la Guerre, Albrecht von Roon. Il porte l’écharpe orange de l’ordre de l’Aigle noir, qui est la plus haute distinction prussienne. En représentant en arrière-plan les grandes glaces de la galerie de Versailles, la toile devient aussi l’expression de la victoire sur la France.

On connaît l’expression de Bismarck à propos de l’unité allemande qui doit se réaliser par le fer et par le sang. Effectivement Bismarck a bel et bien conçu un projet cohérent de conquête et d’expansion territoriale à partir du royaume de Prusse en affrontant successivement ce qui pouvait empêcher la réalisation de l’unité sous la direction de la Prusse.

Le conflit commence à partir de 1864 avec le Danemark à propos des duchés germanophones du Schleswig et du Holstein. Bismarck associe d’ailleurs l’Autriche à cette victoire avant de se retourner contre son allié à propos du territoire, le Holstein, qui lui avait été cédé. Le prétexte est tout trouvé pour déclencher une guerre contre l’Autriche dont la Prusse sort victorieuse à Sadowa le 3 juillet 1866. 

Pour Bismarck il s’agit de faire triompher la cause de la « petite Allemagne » excluant l’Autriche, afin de conserver à la Prusse sa prééminence dans le nouvel empire. Bismarck réalise un coup diplomatique en obtenant la neutralité des principales puissances européennes et en s’alliant avec l’Italie qui espère récupérer la Vénétie au détriment de l’Autriche. Le prétexte trouvé à propos de la succession de l’Espagne opposant la Prusse à la France permet à Bismarck d’entrer en guerre contre les armées de Napoléon III. La victoire allemande se conclut par le traité de Francfort et par la perte de l’Alsace et de la Moselle qui entretiendront le contentieux franco-allemand jusqu’à la Première Guerre mondiale.

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À propos de l’auteur
Bruno Modica

Bruno Modica

Bruno Modica est professeur agrégé d'Histoire. Il est chargé du cours d'histoire des relations internationales Prépa École militaire interarmes (EMIA). Entre 2001 et 2006, il a été chargé du cours de relations internationales à la section préparatoire de l'ENA. Depuis 2019, il est officier d'instruction préparation des concours - 11e BP. Il a été président des Clionautes de 2013 à 2019.
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