[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 2 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro au format numérique, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Exclue de la scène internationale à la faveur de la montée en puissance de la République populaire de Chine, l’île de Taïwan maintient néanmoins à ce jour des relations politiques, économiques et culturelles avec le monde extérieur, en utilisant pour cela les ressorts de la diplomatie informelle. Ce livre est une synthèse d’un séminaire donné en novembre 2012 à l’université belge de Louvain-la-Neuve par Yang Tzu-pao, universitaire taïwanais et ancien responsable du Bureau de représentation de Taipei à Paris, lequel fait office d’ambassade.
Dressant un panorama du soft power taïwanais à l’heure où les relations avec la Chine continentale connaissent une période d’apaisement, cette synthèse montre comment le gouvernement de Taipei met à profit les avantages dont dispose l’ancienne île de Formose. C’est notamment le cas de sa situation de carrefour culturel et de passerelle entre les mondes occidental et asiatique, chinois et aborigène, mais aussi chinois et japonais. Au-delà des registres culturels, Taïwan mobilise ses ressources économiques, sportives, touristiques et artistiques afin de retrouver sa place dans le concert des nations. Symbole de l’excellence universitaire et académique, comme le montrent les Taiwan Academy et Sinica Academy, le dynamisme de Taipei se veut ainsi l’incarnation d’un mariage réussi entre tradition et modernité.
T.Y.
Marianne Hagelstein, Yang Tsu-pao, Soft Power et diplomatie culturelle, le cas de Taïwan, Éd. Academia L’Harmattan, Louvain-la-Neuve 2014, 112 p., 17 €
Crédit photo : lemuelinchrist via Flickr (cc)
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