[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 2 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro au format numérique, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Quoi de neuf ? La nation. Cet essai se veut un plaidoyer en faveur de l’État nation, doublé d’une critique acerbe du néo-libéralisme, à l’origine d’une mondialisation uniforme qui a fait abstraction de l’histoire des patries. Avec la crise qui s’est installée dans nos économies occidentales, le rôle des États est redevenu une nécessité. Ces derniers ne peuvent plus être uniquement la manifestation de la puissance des nations comme à l’époque des empires, mais bel est bien l’incarnation par excellence de leur identité. Car, selon l’auteur, l’État reste le meilleur moyen de protection des intérêts des populations.
Mobilisant une abondante documentation en sciences sociales, l’ouvrage nous montre comment on assiste dans le reste du monde à une affirmation de l’identité et des cultures originales en réaction à ce que l’auteur nomme « l’amnésie néo-libérale » qui a vainement tenté de les engloutir. À ses yeux, la vraie révolution repose non pas sur la mondialisation, mais sur la recomposition de l’identité des régions du monde dans une aspiration commune à la souveraineté.
T.Y.
Michel Guénaire, Le Retour des États, Grasset, 2013, 400 p., 21,50 €
Crédit photo : DR
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