[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 11 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
« Se faire battre est admissible, se faire surprendre est inacceptable ». L’ouvrage d’Olivier de Maison Rouge s’ouvre sur cette citation de Napoléon. Et pour ne pas être surpris il faut se renseigner. Et se renseigner dans le cadre de la loi, car si on ne la respecte pas on risque de tout perdre.
Avocat, l’auteur a déjà rédigé de nombreux articles et de nombreux livres sur le droit de l’intelligence économique, il complète avec cette étude du droit du renseignement public et privé, un sujet rarement étudié sous ce double aspect qui coiffe les services d’intelligence de l’État et les techniques de veille des entreprises, entre autres. Les premiers ont évidemment une plus grande marge de manœuvre et peuvent agir au nom de la sécurité du pays ; la lutte contre le terrorisme leur a permis d’obtenir de nouvelles facilités. Les seconds sont souvent tentés de déborder du cadre strictement légal, à leur risque et péril.
Les étudiants bien sûr, mais aussi les dirigeants et les cadres d’entreprise pourront utiliser avec profit ce manuel clair, synthétique et pratique.
Rappelons qu’Olivier de Maison Rouge a participé au numéro spécial de Conflits sur la guerre économique. Il animera le 25 janvier 2017 une conférence dans le cadre du cycle Puissance 21 à L’École de guerre économique – nous aurons l’occasion de vous en reparler.
[colored_box bgColor= »#DCEDC8″ textColor= »#222222″]Le droit du renseignement, Olivier de Maison Rouge, LexisNexis 171 pages 29 euros.[/colored_box]
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