[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 18 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
La guerre économique est un art : elle pratique la dissimulation afin de faire disparaître toute trace de sa violence, car désigner une entreprise comme un ennemi, conquérir les richesses d’un territoire ou soumettre un pays à sa volonté relève bien d’une stratégie de guerre et de méthodes violentes.
Voilà pourquoi Internet est le lieu privilégié de ces manœuvres qui sont noyées dans l’anonymat du Web. Pour Harbulot, Internet a modifié le rapport entre forts et faibles, les seconds pouvant monter des campagnes de dénonciation des entreprises et des États les plus puissants et les forcer à céder. Il multiplie les exemples concrets, en particulier dans le secteur agricole, et montre comment réagir dans de telles situations. Optimiste, il estime que cette modification du rapport de force peut être utilisée par la France dans son bras de fer avec les États-Unis.
Le lecteur s’attachera en particulier au premier chapitre qui raconte de façon très synthétique l’histoire de la guerre économique, les chapitres suivants illustrant la façon dont Internet l’a transformée. Un chapitre très court que les enseignants auront tout intérêt à faire lire à leurs élèves et à leurs étudiants pour les introduire à cette forme de conflit trop méconnue – Christian Harbulot n’est pas le dernier à s’en plaindre !
P.G.
[colored_box bgColor= »#DCEDC8″ textColor= »#222222″]Christian Harbulot, L’Art de la guerre économique, VA Éditions, 2018, 151 pages, 14 euros.[/colored_box]
Boutique. Voir l’intégralité des numéros : cliquez ici
[product_category category= »numero-papier » orderby= »rand » per_page= »4″]