[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 19 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Politiste et directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’auteur connaît bien l’Afrique et ses hommes. Si de cette longue enquête de terrain il en sort un panorama des mouvements djihadistes, dans lequel sont décrites les origines historiques et sociales de ces mouvements, c’est avant tout pour mieux déconstruire un récit dominant truffé de stéréotypes et d’idées reçues. À commencer par la hantise d’une islamisation rampante des sociétés alimentées par l’explosion démographique d’abord.
L’erreur selon lui est de considérer le « djihadisme africain » comme une nébuleuse homogène et insaisissable, agissant comme une « internationale terroriste ». C’est oublier que ces mouvements puisent d’abord leurs racines dans des dynamiques locales.
L’intérêt de cette grille de lecture innovante est qu’elle s’appuie aussi bien sur des considérations religieuses que sur des données économiques, sociologiques et politiques. L’occasion de dresser un examen critique à propos de l’efficacité des réponses militaires apportées à ces nouveaux défis géopolitiques.
T.Y.
[colored_box bgColor= »#DCEDC8″ textColor= »#222222″]Marc-Antoine Pérouse de Montclos, L’Afrique, nouvelle frontière du djihad ?, éd. La Découverte, Paris, 2018, 240 pages, 14 euros.[/colored_box]
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