La Chine face au conflit en Ukraine et au-delà

6 avril 2023

Temps de lecture : 11 minutes

Photo : Le président chinois Xi Jinping s'adresse au président russe Vladimir Poutine lors de leur rencontre au Kremlin à Moscou, en Russie, le 20 mars 2023. Sergei Karpukhin/AP/SIPA

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La Chine face au conflit en Ukraine et au-delà

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La Chine tire-t-elle profit de la guerre en Ukraine en se rapprochant de la Russie ? Profite-t-elle de cette guerre pour rompre avec l’Occident et établir son propre ordre mondial ? Analyse de la position particulière de Pékin. 

La réaction de la Chine face au conflit en Ukraine est complexe. Sa réprobation, à sa manière, de la guerre déclenchée par la Russie, est en ligne avec le principe du respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de chaque pays. La Chine agit en faveur d’une solution pacifique acceptable par tous. Le dégel récent, sous son égide, entre l’Arabie Saoudite et l’Iran montre qu’elle a la volonté et la capacité pour jouer le rôle du médiateur crédible.

En parallèle et en s’adaptant au nouveau contexte géopolitique, la Chine continue, voire accélère la mise en place de sa stratégie globale avec tous ses partenaires dans le cadre bilatéral et multilatéral.

La guerre en Ukraine a créé une situation stratégique difficile pour la Chine. Elle a perturbé le commerce mondial, exacerbé les tensions en Asie de l’Est et accentué la polarisation politique en Chine en divisant les gens en camps pro et antirusses jusqu’au sein des familles. Tout en réprouvant, à sa manière, les agissements de la Russie, la Chine reproche aux États-Unis de provoquer la Russie avec son soutien à l’élargissement de l’OTAN et craint que Washington ne cherche à prolonger le conflit en Ukraine afin d’embourber la Russie1.

La position de la Chine face au conflit en Ukraine

Vladimir Poutine était présent à Pékin lors de l’ouverture des Jeux olympiques d’Hiver. À cette occasion il s’est entretenu longuement avec Xi Jinping. Lui a fait il part explicitement de son plan des « opérations militaires » ? On n’est sûr de rien, mais on est tenté par une réponse plutôt négative.

La réaction de la Chine au conflit en Ukraine est complexe. C’est un sujet hautement prioritaire et extrêmement délicat pour elle. 

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Coincée entre deux amis

Étant partenaire avec les deux belligérants directs et en tenant compte de sa stratégie globale de long terme, la Chine a adopté une position qui lui permet d’être en retrait2 tout en continuant ses relations avec l’Ukraine et la Russie. 

La coopération avancée avec la Russie sur un large spectre de domaines notamment pour la fourniture des énergies est un fait. Les deux pays partagent bien des points dans leur analyse de la situation et de l’évolution de ce monde, qui sont traduits dans les projets concrets. 

On n’oublie pas en même temps la longue histoire commerciale entre l’Ukraine et la Chine notamment dans les domaines militaires, aérospatiales et agricoles. Mentionnons juste l’origine ukrainienne du premier porte-avion Liaoning du navy chinois.

La Chine ne souhaiterait pas se fâcher avec les deux « amis » de longue date d’autant plus qu’il y ait maintenant en Chine deux camps qui s’opposent violemment dans les réunions d’amis, dans les groupes d’échanges sur le WeChat voire à table dans la salle à manger familiale. Beaucoup d’amis de longue date ne se parlent plus en raison de leur prise de position respective.

Sa réprobation d’un tel acte de la part de la Russie est évidente. C’est pourquoi le respect de la souveraineté de chaque pays est en tête de la liste des 12 points dans sa proposition de paix.

La part de responsabilité des US et ses alliés

En même temps, la Chine dit explicitement que les US ont indéniablement sa part de responsabilités dans le déclenchement de ce conflit via l’extension successive de l’OTAN vers l’Est, jusqu’à la porte de la Russie et ce malgré les promesses faites à Gorbatchev au moment de la réunification de l’Allemagne3. Elle pense que nous devrions également voir et comprendre le besoin de sécurité de la Russie.

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Une prise de position fondée sur ses intérêts stratégiques

La position prise par la Chine s’analyse aussi par ses réflexions stratégiques basant sur ses intérêts de long terme.

Elle est sûre que les US et l’Occident continueraient à critiquer la Chine identifiée comme un pays autoritaire même si elle condamne et critique ouvertement le comportement russe. Car le conflit a été déjà nommé comme une lutte entre deux camps : les démocraties contre les autoritaires. Et la Chine est dans le camp de ces derniers. Quoi que la Chine fasse, les US et l’occident continueront leurs critiques et blâmes à son adresse. Donc, aucune appréciation positive à attendre de leur part. La Chine est et restera la cible prioritaire.

Bien qu’affaiblie par la guerre, la Russie reste un partenaire stratégique pour la Chine. Basant sur ses considérations stratégiques, Pékin va garder et développer cette relation dans autant de domaines possibles tout en aidant à résoudre le conflit en Ukraine qui est une énorme épine dans ses pieds. Et en tant que voisin le plus grand et, militairement, le plus capable, la Russie n’est pas une puissance que Pékin souhaite contrarier. Les décideurs chinois ont donc cherché à éviter de provoquer inutilement l’une ou l’autre des puissances rivales, en s’abstenant de voter pour condamner la Russie à l’Assemblée générale des Nations Unies et en préparant avec soin ses déclarations officielles sur la guerre.

Cette stratégie d’équilibrage est très couteuse. Le refus de condamner la Russie a tendu les relations de la Chine avec certains de ses voisins et l’a éloigné de nombreux pays en développement qui se sont alignés contre la guerre de la Russie en Ukraine. Il a également encouru des coûts économiques à cause de la guerre. Néanmoins, afin de minimiser ses pertes stratégiques, la Chine maintiendra probablement cette position médiane jusqu’à la fin de la guerre en Ukraine4. Mais l’enlisement du conflit gêne la Chine, car il déstabilise l’économie internationale. Pékin pousse pour une solution négociée en Ukraine. Il faut en sortir pour que le commerce redémarre5 . 

En faveur d’une solution pacifique

La Chine a adopté une position de neutralité en faveur d’une solution pacifique.

Ainsi la Chine n’a pas participé, comme un certain nombre de pays, aux sanctions à l’encontre de la Russie.

Il n’y a aucune évidence que la Chine livre des armes à la Russie, malgré les allusions faites à la légère par Antony Blinken. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a indiqué que son homologue chinois, Wang Yi, lui avait assuré que la Chine ne fournissait pas d’armes à la Russie et ne prévoyait pas de le faire6 .  Sauf si les US poussent réellement l’indépendance de Taiwan à l’encontre de sa politique de « One China » qui est la base de ses relations diplomatiques avec la Chine continentale.

La proposition en 12 points en vue d’une paix acceptable par tous

Le jour d’anniversaire du conflit en Ukraine, la Chine a publié une liste de 12 points qui matérialise sa position pour l’arrêt de cette guerre et une paix acceptable par tous7 .  Ce n’est pas un plan de paix détaillé qui reste à venir à la suite des pourparlers avec toutes les parties directement impliquées.

Les points essentiels de cette annonce concernent trois principes chers à la Chine : l’intégrité du territoire, la non-interférence et le respect absolu de la « souveraineté » de toutes les parties impliquées dans le conflit, et donc de l’Ukraine également8. La Chine appelle aussi à ne pas cibler les populations ou les infrastructures civiles, et demande de ne pas recourir à l’arme nucléaire. 

La rencontre entre Xi Jinping et Vladimir Poutine a eu lieu lors de la visite du Président chinois au mois de mars. Cette proposition a dû être figurée en haut de la liste des sujets traités. Vladimir Poutine a salué la position « équilibrée » de Xi Jinping sur la guerre en Ukraine et dit considérer « avec respect » le plan de paix de Pékin9 .

Volodymyr Zelensky a eu également une réaction positive jugeant « nécessaire » de « travailler » avec la Chine pour une résolution du conflit et étant prête à rencontrer Xi Jinping10. Il était question d’une visioconférence entre les deux chefs d’État. L’invitation pour une visite à Kiev a également été lancée par Volodymyr Zelensky lors de son interview dans un train avec Associated Press fin mars11.

Bien que les US et un certain nombre de pays occidentaux aient réagi négativement, il est clair que le processus de paix a été enclenché. Compte tenu de son importance et de ses longues relations avec les deux belligérants, la Chine pourrait jouer utilement le rôle de médiateur comme dans le cas du dégel entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. 

Certains suggèrent que la fin de ce conflit serait pour cet été12. La situation sur le terrain nous le dirait. La route est semée d’embuches et serait longue avant qu’une solution pacifique implémentable soit trouvée et acceptée par tous.

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Le dégel entre l’Arabie Saoudite et l’Iran : un exemple

Conclu sous l’égide de la Chine, le 10 mars, l’accord signé par Téhéran et Riyad prévoit la réouverture des ambassades saoudienne et iranienne d’ici deux mois, la relance de discussions en matière de sécurité, ainsi qu’une coopération économique13.

Les relations entre les deux pays ont été rompues depuis 7 ans. Le dégel a valeur d’exemple. Cet heureux dénouement grâce aux efforts de la Chine nous aide à mieux comprendre les manières de faire de ce médiateur peu habituel en renforçant sa crédibilité en tant qu’artisan de la paix dans le cas du conflit en Ukraine. 

La poursuite de la stratégie globale de la Chine

Le conflit en Ukraine a forcé la Chine à jouer un jeu d’équilibriste. En même temps, il voit également des opportunités pour poursuivre et pousser la mise en place de sa stratégie globale en faveur d’un nouvel ordre multipolaire. La Chine n’a pas été détournée de cet objectif de long terme. 

Le projet BRI

Il y a d’abord le projet BRI bien connu qui se poursuit. À ce jour, 147 pays, représentant les deux tiers de la population mondiale et 40 % du PIB mondial, ont adhéré à des projets ou ont manifesté leur intérêt à le faire14. Les financements et les investissements de la BRI étaient stables en 2022 à 67,8 milliards de dollars, contre 68,7 milliards de dollars en 2021. Un rebond de l’engagement de la BRI est attendu en 2023. 

La dédollarisation et l’internationalisation du Renminbi s’accélèrent

Il est indéniable que le conflit en Ukraine et surtout les sanctions financières imposées à la Russie a renforcé la prise de conscience de la Chine concernant sa gestion des dettes américaines ainsi que les réservés de change principalement composé de US dollars.

La Chine a poursuivi et accentué ses mouvements de réduction des dettes américains15. Les avoirs de la Chine en titres du Trésor américain ont chuté pendant six mois consécutifs pour atteindre 859,4 milliards de dollars fin janvier, contre 867,1 milliards de dollars en décembre. Cette réduction a ramené les avoirs de la dette publique américaine possédés par la Chine à son plus bas niveau depuis 12 ans16.  

La composition de ses réserves de change suit le même mouvement. Sur une base annuelle, les réserves de change de la Chine ont diminué de 81 milliards de dollars en février dernier, contre 3 214 milliards de dollars au mois correspondant de 202217.

L’utilisation du RMB en tant que devise dans les transactions commerciales entre les pays s’accentue, notamment dans le cadre des organisations de coopérations par exemple au sein du RCEP (The Regional Comprehensive Economic Partnership), de l’OCS (Shanghai Cooperation Organisation) et du BRICS sans parler de son usage dans les échanges bilatéraux. Pour ce dernier, citons les règlements en monnaies nationales sans passer par USD entre la Chine et la Russie, l’Inde, l’Arabie Saoudite, l’Iran, le Brésil, etc. Le contrat LNG que Total a signé avec la Chine mérite d’être mentionné, bien que le montant soit symbolique19. 

La confiscation brutale et illégale des avoirs russes par les US et ses alliés a créé une sorte de panique chez les clients importants possesseurs des comptes en US dollars (pays ou individus). Ces richesses partent ailleurs (par exemple vers Singapour, Hongkong…) ou sont transformées en d’autres formes d’avoir (Or, autres devises, ressources naturelles, commodités en vrac …).

Comme tendance, l’utilisation du RMB sous forme de swap, réserves de change, moyen de paiement se développe avec tous les partenaires possibles du Sud global ainsi que l’emploi des systèmes de paiement alternatifs tel que CIPS.

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Les organisations alternatives se développent et se renforcent

Nous allons connaître une vague d’adhésion pour les BRICS18  et l’OCS (Shanghai Cooperation Organisation). 

Concernant le BRICS, l’Arabie Saoudite serait bientôt acceptée comme nouveau membre. La liste des candidats s’allonge. À ce jour, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte, l’Algérie, l’Argentine, le Mexique et le Nigéria sont candidats à l’adhésion20.

Un fil d’attente s’est également formé devant la porte de l’OCS. L’Égypte et la Syrie ont déposé une demande de statut d’observateur, tandis que l’Égypte, Israël, les Maldives et l’Ukraine ont demandé le statut de partenaire de dialogue. L’Arabie saoudite, Bahreïn et le Qatar ont officiellement demandé à rejoindre l’OCS. En 2022, Erdogan a annoncé que la Turquie demanderait le statut de membre à part entière de l’OCS21.

La sécurisation de la fourniture des énergies

La Chine est hautement dépendante de l’import pour la fourniture des énergies, notamment en pétrole et gaz. Le conflit en Ukraine a souligné cette faiblesse.

Le renforcement des échanges avec la Russie se poursuit. 

Plus de la moitié de ces achats est faite en Moyen-Orient (L’Arabie Saoudite, Oman, Koweït, etc.) et doivent être transitée via l’océan Indien. Cette route maritime est extrêmement fragile. Les détroits de Malacca, de Taiwan, etc. sont autant de gorges exposées aux forces hostiles. Les conflits possibles avec les acteurs de cette région ou avec les acteurs venus de l’extérieur devraient être anticipés et jugulés. Cette situation met en évidence l’urgence d’une solution terrestre alternative, notamment dans le cadre du BRI. Citons le corridor en Pakistan, le projet de la ligne de fret ferroviaire aboutissant au bord de l’océan indien (Sri Lanka, Myanmar, etc.). Bloqués depuis 25 ans, les travaux pour la ligne ferroviaire Chine, Kyrgyzstan, Uzbekistan vont bientôt commencer après le feu vert de la Russie22.

L’indépendance et l’autosuffisance technologiques

Le conflit en Ukraine a renforcé le sentiment d’urgence de la Chine pour accélérer son autosuffisance / indépendance technologique vis-à-vis des US dans tous les domaines clés, notamment en termes de chipsets23.

Un début de dégel entre les rives du détroit de Taiwan ? 

Le conflit en Ukraine a suscité beaucoup de réflexion et commentaires sur la situation entre les deux rives du détroit de Taiwan. La pertinence des analyses mise à part, la comparaison a été nombreuse entre les deux situations. Concernant la Chine continentale, bien que le « recours à la force » comme dernière option ne soit pas exclu, l’accent a été largement mis sur la volonté d’une « réunification pacifique ». Un certain nombre de déclarations et de gestes en provenance des deux rives font voir une sorte d’assoupissements24.

La route de passagers Quanzhou-Jinmen (泉州金门) « trois liaisons mineures » (小三通) a été réouverte. En répondant aux suggestions venant d’en face, Taïwan a ajouté 10 destinations en Chine aux cinq déjà desservies par des vols réguliers. La première délégation chinoise à visiter Taïwan depuis le début de la pandémie de Covid a reçu un « accueil chaleureux ». 

L’ancien Président de la République de Chine M. Ma est en Chine continentale depuis le 27 mars pour une visite de plusieurs jours. C’est la première visite d’un ancien ou actuel dirigeant taïwanais depuis la fuite du gouvernement déchu de la République de Chine vers l’île en 1949. Malgré le caractère « privé » de son déplacement, il a été accueilli par des responsables gouvernementaux importants. L’accent est mis sur le passé de « la République de Chine » en continent et la perspective des efforts en commun à venir pour revitaliser la Chine (和平奋斗, 振兴中华 lutter pour la paix, revitaliser la Chine). Cette visite pourrait être le début d’un dégel dans la direction d’une solution pacifique.

Conclusion

Le conflit en Ukraine n’a pas été pris à la légère par la Chine. Sa réponse est complexe. Tenant au principe du respect absolu de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de chaque pays et réprouvant, à sa manière, le déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie, elle agit en faveur d’une solution pacifique acceptable par tous. 

Bien que le conflit ait bousculé son agenda, la Chine s’adapte et accélère la mise en place de sa stratégie globale sur le long terme dans tous les domaines clés pour elle.

1 Yan Xuetong, China’s Ukraine Conundrum, Why the War Necessitates a Balancing Act, Foreign Affairs, May 2, 2022

2 Pierre Breteau, Résolution sur la Russie à l’ONU : quels pays ont changé de position depuis mars 2022 ? Le monde, le 24 février, 2023

3 Cf. National Security Archive: NATO Expansion : What Gorbachev Heard, Declassified documents show security assurances against NATO expansion to Soviet leaders from Baker, Bush, Genscher, Kohl, Gates, Mitterrand, Thatcher, Hurd, Major, and Woerner, Slavic Studies Panel Addresses “Who Promised What to Whom on NATO Expansion?” ( https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/russia-programs/2017-12-12/nato-expansion-what-gorbachev-heard-western-leaders-early )

4 Yan Xuetong, China’s Ukraine Conundrum, Why the War Necessitates a Balancing Act, Foreign Affairs, May 2, 2022

5 Jean-Marc Four, Franck Ballanger, La Chine est embarrassée face à la guerre en Ukraine, publié le dimanche 9 octobre 2022

6 Josep Borrell, cité in Guerre en Ukraine : le jeu d’équilibriste de la Chine avec la Russie, Sophie Cazaux, BFM TV, le 23/02/2023

7 POSITION DE LA CHINE SUR LE RÈGLEMENT POLITIQUE DE LA CRISE UKRAINIENNE, Ambassade de Chine en France (http://fr.china-embassy.gov.cn/fra/zgyw/202302/t20230224_11031091.htm)

8 David Teurtrie cité in Guerre en Ukraine : le jeu d’équilibriste de la Chine avec la Russie, Sophie Cazaux, BFM TV, le 23/02/2023

9 Ouest France, le 21 mars, 2023.

10 Luc Chagnon, Guerre en Ukraine : les Occidentaux critiquent le plan de paix proposé par la Chine, le 25/02/2023

11 Cf. https//youtube.be/f7pGAeTn8PI

12 Jade, La Chine prévoit la fin de la guerre en Ukraine cet été : Rapport, Aube Digitale, Publié le 11 mars 2023

13 Quels sont les enjeux du rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite ? franceinfo, publié le 21/03/2023

14 James McBride, Noah Berman, and Andrew Chatzky, China’s Massive Belt and Road Initiative, February 2, 2023

15 Alex Wang, La gestion des réservés de change : la Chine es prépare-t-elle à faire sa mue ? Revue Conflits, le 6 octobre 2022.

16 Les avoirs de la Chine dans la dette américaine au plus bas depuis plus de 12 ans, French.china.org.cn, le 18. 03. 2023

17 Anadulu Agency, le 7 mars 2023

18 Alex Wang, l’internationalisation du Renminbi (2/3) : le bilan d’étape encourageant, Revue Conflits, le 24 décembre 2022.

19 Liao Shumin, CNOOC, TotalEnergies Complete First Cross-Border Yuan Settlement of LNG Trade, Yicai, Mar 28 2023.

20 Le groupe des BRICS statuera sur l’admission de nouveaux membres d’ici fin 2023, Agence ecofin, 13 janvier 2023

21 Mustapha Dalaa, Organisation de coopération de Shanghai… Les géants d’Asie font front commun contre l’Occident, Anadolu, 26.09.2022

22 China, Kyrgyzstan, Uzbekistan sign landmark railroad deal | Eurasianet. eurasianet.org. [2022-09-16].

23 Alex Wang, La guerre des semi-conducteurs sino-américaine : la messe est-elle dite ? Revue Conflits, le 17 août 2022.

24 Alex Wang, Un dégel de printemps pourrait-il arriver entre les deux rives du détroit de Taiwan ? Revue Conflits, le 22 mars 2023.

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Photo : Le président chinois Xi Jinping s'adresse au président russe Vladimir Poutine lors de leur rencontre au Kremlin à Moscou, en Russie, le 20 mars 2023. Sergei Karpukhin/AP/SIPA

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À propos de l’auteur
Alex Wang

Alex Wang

Titulaire de deux doctorats (philosophie et ingénierie) et familier des domaines clés de la NTIC, Alex Wang est ancien cadre dirigeant d’une entreprise high tech du CAC 40. Il est également un observateur attentif des évolutions géopolitiques et écologiques.
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