[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 19 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Fruit d’une coopération académique franco-canadienne, ce dossier nous montre pourquoi et comment Moscou est avant tout une puissance du statu quo. Une diplomatie claire et constante attachée au concept juridique de la souveraineté étatique et opposée à la doctrine de la responsabilité de protéger.
Outre le prisme énergétique et militaire, on note que le retour de Moscou au Moyen-Orient et en Afrique du Nord n’est pas uniquement piloté par la course aux armements. La considérable production céréalière russe participe également à la sécurité alimentaire de ces pays vulnérables.
Cette capacité de la diplomatie russe à parler et nouer des partenariats avec tous les acteurs de Tel-Aviv à Téhéran en passant par les monarchies du Golfe est bien mise en évidence. On l’aura compris : la Russie n’entend pas remettre en cause le libre-arbitre des États et leurs institutions régaliennes. Résistants au dogme de la pensée unique, les auteurs quant à eux n’adhèrent pas à l’idée d’une hégémonie absolue de Moscou sur le Moyen-Orient, préférant exposer les atouts et les fragilités d’une puissance qui n’a ni la prétention, ni les moyens financiers de contraindre ses différents partenaires dans la région.
T.Y.
[colored_box bgColor= »#DCEDC8″ textColor= »#222222″]Confluences Méditerranée n° 104 – printemps 2018, Moyen-Orient : le pivot russe, 180 pages, 21 euros[/colored_box]
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