[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 15 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Contrairement à Al Qaïda, l’État islamique a su faire de la propagande une arme redoutable de persuasion en déclinant sa communication sophistiquée en plusieurs langues et supports (radio, agences de presse, magazines, etc.).
La chercheuse Myriam Benraad s’attaque aux oppositions phares qui structurent tout le discours de l’organisation en décortiquant ses revues, magazines, stations de radio, agences de presse, et en s’appuyant sur les outils digitaux perfectionnés que le mouvement djihadiste diffuse en plusieurs langues.
Elle opère, identifie et dissèque les dualités au cœur du discours djihadiste, sa représentation binaire du monde, son refus des « zones grises » où cohabitent musulmans et non-musulmans, ainsi que son attrait pour le choc des civilisations qui, selon Myriam Benraad, se traduit davantage par une crise radicale de la modernité. L’occasion pour elle de déconstruire ce discours et, mieux, rendre compte des aspects de l’idéologie de l’EI.
T.Y.
[colored_box bgColor= »#DCEDC8″ textColor= »#222222″]Myriam Benraad, L’État islamique pris au mot, Armand Colin, 190 p., 14 €[/colored_box]
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