[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 15 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Cette étude bien documentée se penche sur la trajectoire nationale palestinienne depuis les accords d’Oslo de 1993 et ses funestes conséquences pour les Palestiniens, jusqu’à l’échec de la conférence de Paris de 2016. Si, au cours de ces dernières années, les instances internationales et de nombreux États ont reconnu l’État palestinien, la colonisation israélienne a miné sur le terrain sa viabilité. De quoi invalider l’option des deux États au profit d’une entité binationale.
La métaphore de la mosaïque renvoie ici à un archipel de micro souverainetés fluctuantes et à une forte souplesse idéologique au sein des organisations actives dans les territoires occupés. En dépit de l’hégémonie relative du Fatah par le passé et celle du Hamas aujourd’hui, le mouvement national palestinien est profondément pluraliste, traversé d’idéologies et de sensibilités contradictoires.
Cette suroffre politique se caractérise par la persistance des vieilles organisations nationalistes et marxistes issues de l’OLP (FPLP, FDLP, FPLP- CG, Saïka…) et des nouvelles, islamistes-nationalistes, qui ont émergé en dehors (Hamas, Djihad islamique).
L’occasion pour l’auteur de revenir sur la stratégie, le positionnement et les débats de fond qui agite la scène politique palestinienne vis-à-vis de l’occupation israélienne, de l’OLP et d’une Autorité nationale palestinienne définie comme un « lourd fardeau nécessaire » que se disputent les différents partis politiques.
T. Y.
[colored_box bgColor= »#DCEDC8″ textColor= »#222222″]Nicolas Dot-Pouillard, La Mosaïque éclatée, une histoire du mouvement national palestinien (1993-2016), Sindbad/Actes sud, 272 p., 22 €[/colored_box]
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