[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 16 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Jeune diplomate de premier rang à la Mission permanente de la Fédération de Russie auprès des Nations unies à Genève, aux premières loges des négociations onusiennes, l’auteure livre pour la première fois le point de vue de son pays sur la crise syrienne et plus particulièrement le déroulement de l’ultra médiatisée bataille d’Alep en 2016.
L’occasion de faire la lumière sur les initiatives diplomatiques et militaires russes en Syrie, mais surtout de dénoncer l’instrumentalisation de l’ONU par le camp des opposants syriens et leurs partenaires occidentaux. Dans un récit au ton fort peu diplomatique, l’auteure condamne l’attitude des diplomates occidentaux durant la bataille d’Alep, qui selon elle, aurait fortement contribué à enrayer le processus de paix. Cette prise en otage de l’ONU qui sous prétexte de défendre les droits de l’homme a fait le jeu des djihadistes locaux (Al Qaïda) et régionaux (Daech).
Désormais le multilatéralisme a cédé la place au dualisme polycentrique : Américains et Russes demeurent des acteurs principaux, mais ils ne pourront plus agir sans le concours de leurs alliés respectifs.
T.Y.
[colored_box bgColor= »#DCEDC8″ textColor= »#222222″]Maria Khodynskaya-Golenishcheva, Alep, la guerre et la diplomatie, préface de Richard Labévière, Éditions Pierre Guillaume de Roux 250 p., 20,90 €[/colored_box]
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