[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 11 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Alors que la production d’ouvrages sur le conflit syrien prolifère, deux livres de chercheurs parus en avril et en mai derniers prennent le temps du recul.
Partant de l’échec de leur construction politique, le premier revisite l’histoire croisée du Liban et de la Syrie dans une spirale destructrice commune. Il interroge les rapports entre État et société, les dynamiques économiques, les trajectoires d’individus marquants cette relation d’interdépendance ainsi que la conception des institutions politiques et sociales dans chacune de ces deux entités jumelles arbitrairement découpée par la puissance mandataire française.
Le second, rédigé par des chercheurs extérieurs à la communauté des « experts » de la Syrie, se veut la première étude sur cette guerre civile à partir d’entretiens réalisés dans les zones rebelles et dans les pays voisins. Combinant une périlleuse recherche de terrain et une réflexion théorique novatrice sur les situations de guerre civile, les auteurs reviennent sur les effets de la guerre sur la société syrienne, les nouvelles hiérarchies communautaires et sociales résultant de la violence généralisée, mais aussi la façon dont l’économie de guerre se structure dans ce pays divisé en trois zones principales (gouvernement de Damas, PYD kurde et État islamique).
T.Y.
[colored_box bgColor= »#DCEDC8″ textColor= »#222222″]Liban-Syrie intimes étrangers ; un siècle d’interactions sociopolitiques, Élisabeth Picard, Sindbad Actes Sud, 400 pages 26 euros
Syrie anatomie d’une guerre civile, Adam Baczko, Gilles Dorronsoro et Arthur Quesnay, CNRS éditions 412 pages 25 euros[/colored_box]
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