Le Kazakhstan, un « Hercule au berceau »

31 octobre 2023

Temps de lecture : 10 minutes

Photo : Le palais présidentiel Ak Orda. (c) wikipédia

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Le Kazakhstan, un « Hercule au berceau »

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Première puissance économique de l’Asie centrale, le Kazakhstan possède d’immenses ressources énergétiques, convoitées par ses puissants voisins, la Russie et la Chine, mais aussi l’Europe. Ce pays en pleine transformation est en passe de devenir une zone géostratégique majeure.

Que connaît-on du Kazakhstan ? Ce territoire, grand comme cinq fois la France, neuvième pays du monde par sa superficie, est quasiment absent de nos imaginaires. Pour nombre d’entre nous, il n’est que l’un des cinq « pays en -stan » de l’ex-République soviétique en Asie centrale, elle-même perçue comme un ventre mou coincé entre la Russie et la Chine. Mais la chute de l’URSS a libéré l’ambition d’une jeune nation aux origines lointaines, en pleine transformation politique et sociale.

Un pays méconnu

Ce socle continental aux horizons sans fin peut étourdir le voyageur européen, habitué aux minuties des marqueteries cadastrales. Il y découvre une population aux traits asiatiques, qui parle russe et est en majorité musulmane ; une nation où l’héritage soviétique est prégnant, mais qui s’enivre de modernité à l’occidentale et se rêve en « Genève asiatique ». De quoi y perdre son latin. Et sous les couches d’influences successives bat le cœur d’un jeune État à l’identité encore balbutiante, car c’est une gageure pour une marche nomade de s’inventer une identité nationale, fermée, circonscrite et centralisée. En d’autres termes, comment faire rentrer l’esprit de Gengis Khan dans un moule jacobin. Le pays se veut ouvert sur le monde, mais se cherche encore, soucieux de plaire et qui voudrait changer de vêtements pour gagner en reconnaissance.

De plus en plus, le nom du Kazakhstan se prononce dans les grandes capitales du monde, comme une sorte de nouvelle terre promise, telle l’Argentine d’hier. Des États-Unis, à la Turquie en passant par la Chine et l’Europe, le président Kassym-Jomart Tokaïev est courtisé tous azimuts. Car le Kazakhstan a de quoi aiguiser les appétits : de gigantesques réserves de pétrole, de gaz naturel ainsi que d’uranium, dont il est le 2e producteur mondial. Mais le territoire est également riche de 70 ressources naturelles différentes, dont d’abondantes réserves de zinc, de tungstène, d’argent, de plomb, de cuivre, de manganèse, de chrome, de potassium ou encore de titane. Un sous-sol que le Kazakhstan a su valoriser pour devenir la première puissance économique de la sous-région (50% du PIB des cinq pays d’Asie centrale). Avec ses immenses ressources, le Kazakhstan est, comme le disait Napoléon à propos de la Russie et des États-Unis de son époque, un « Hercule au berceau ».

Aujourd’hui, ces richesses attirent l’attention de nombreux pays, notamment européens. Le Président français Emmanuel Macron a invité le président Tokaïev à l’Élysée en novembre 2022 et il se rend à Astana début novembre. Au moment où la France baisse le pavillon en Afrique, le Kazakhstan, qui produit notamment 39% de l’uranium mondial et où opèrent déjà environ 200 entreprises françaises, pourrait faire office de partenaire stratégique dans la sécurisation des ressources énergétiques et minières de l’Hexagone.

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Au Kazakhstan, du cavalier nomade au startuper mondialisé

Le nom du Kazakhstan évoque les steppes interminables, gardiennes de traditions ancestrales et des chevauchées mythiques de cavaliers nomades, avec bonnets de fourrure et pelisses de mouton, chassant le renard avec des aigles dressés. On imagine les yourtes où résonne le son entêtant de la dombra, sorte de luth à deux cordes, la rudesse des hivers à -40°C et celle des étés à 40°C, mais aussi la race de fer de l’ancien monde, celle des hordes de Gengis Khan au XIIIe siècle, endurcies par les intempéries extrêmes. On y voit le vent qui ronge les vastes espaces désolés, l’herbe ondoyante de la steppe infinie, et puis au sud le désert[1], cet océan minéral et figé, où les vagues en demi-lune, dunes de sable effilées comme un yatagan turc, confèrent au paysage une fascinante beauté : celle d’un monde à la nudité parfaite, un univers de dureté et de solitude. L’image du Kazakhstan, c’est encore la beauté de ses femmes, aux traits délicats, relevés par des pommettes saillantes et des yeux effilés, qu’un Lermontov perdu en ces contrées n’aurait pas manqué de célébrer dans ses poèmes. Ce musée vivant existe-t-il encore ? La jeunesse kazakhstanaise s’intéresse peu aux montagnes et aux légendes que recèle le sanctuaire de ses steppes immenses. Certes, il subsiste des espaces préservés et sur les 2,7 millions de kilomètres carrés du territoire règne encore l’antique pacte nomade contracté par le cavalier avec son troupeau. Mais le pays a fait le choix de se tourner résolument vers les sirènes de la modernité. Si Astana n’est pas la seule vérité du Kazakhstan, la capitale concentre les aspirations de la nation.

Un Forum sur la tech

Aussi, le contraste avec ces images est grand lorsque je découvre le Forum du Digital Bridge 2023, le plus grand forum tech d’Asie centrale, qui s’est déroulé le 12 et 13 octobre à Astana. Plus de 30 000 participants viennent y découvrir les derniers bijoux de technologie développés au Kazakhstan : drones, applications, robots et logiciels d’intelligence artificielle. Le président Tokaïev y délivre un discours qui dépeint le Kazakhstan comme une « nation digitale pionnière » et promet d’investir davantage dans l’intelligence artificielle. Le numérique n’est-il pas le moyen quasi magique de franchir le fossé qui sépare l’éternité rurale de la modernité globalisée sans passer par les affres des révolutions industrielles historiques ? Lui succède au micro le fondateur de TikTok, Shou Chew, qui vante au public son application mobile de vidéos courtes, à savoir « inspirer la créativité et apporter de la joie ». TikTok est utilisé par 10 millions de Kazakhstanais, soit la moitié de la population. Quant au ministre du Développement numérique, Bagdat Musin, il est accueilli telle une rockstar par une foule si compacte qu’il est impossible de se faufiler dans le public. A-t-on déjà vu un ministre être accueilli de la sorte en France ? Lui et le dirigeant de la banque Kaspi, Mikheil Lomtadze, sont les héros des temps modernes au Kazakhstan. « Ils ont changé nos vies » m’explique un jeune Kazakhstanais sur place, qui s’empresse de me montrer l’application bancaire Kaspi. Acheter un vélo, transférer de l’argent à un ami, faire ses courses, transporter ses documents d’identité, réserver un voyage : la polyvalence de l’application a déjà conquis près d’un habitant sur deux au Kazakhstan. Peu de voix s’élèvent pour nuancer l’extase numérique et prévenir que remplacer les vieilles épaisseurs d’un État et les prudents feuilletages administratifs par l’algorithme n’est pas sans danger. L’un des orateurs, l’auteur et documentariste James Barrat, prévient pourtant, l’air grave : « L’intelligence artificielle ne signifie rien moins que l’extinction de l’humanité ».

Mais une telle mise en garde paraît incongrue au Kazakhstan, qui s’adapte si bien au monde cybernétique du futur. Après tout, la steppe, comme internet, est un espace ouvert, structuré par le mouvement et l’absence de fixité. « La modernité est la mobilisation de l’immobile » explique Friedrich-Georg Jünger[2]. Dans cette allégeance prêtée à la fluidité et au mouvement, il y a l’absence d’enracinement territorial et d’attachement au locus. Le citoyen du monde vit dans des steppes mondialisées : son laptop posé sur les genoux, en transit dans un aéroport, il n’est finalement pas très éloigné de l’ancien cavalier qui se déplace de yourte en yourte. On y retrouve la même conception nomade de l’existence : l’un a besoin du cheval et l’autre du mail, l’un navigue dans la steppe et l’autre dans le cloud. La civilisation héritière de Gengis Khan a tout pour devenir un dragon digital : ces millénaires auront préparé la dématérialisation du pacte nomade.

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Astana, une capitale en kaléidoscope

Astana (« capitale » en kazakh) reflète les mutations politiques et économiques du pays. Elle symbolise, par métonymie, son rêve de rayonnement à l’international. En 1997, Noursoultan Nazarbaïev, l’homme fort du Kazakhstan pendant trois décennies, jusqu’en 2019, faisait de cette bourgade des steppes une ville au style futuriste. Enveloppée de déserts infinis d’une platitude extrême, comme surgie de nulle part, la ville apparaît avec ses silhouettes d’immeubles ultracontemporains, tel un mirage. Astana, c’est un Las Vegas sans les casinos, une Dubaï sans la mer. Les grues s’activent tandis que des immeubles de verre étincelant et à l’architecture extravagante sortent de terre les uns après les autres. Des édifices illuminés de mille couleurs la nuit, des perspectives grandioses, des palais opulents, des coupoles : le centre, riche et clinquant, se veut le visage du futur triomphant qui attend le pays. L’emblème de la ville est le Baïterek, sorte de Tour Eiffel Kazakhe, une haute structure de 97 m semblable à un arbre surplombé par une sphère dorée. Signifiant « peuplier », le Baïterek évoque le mythe de Samrouk, l’oiseau kazakh pondant un œuf d’or tous les ans, et symbolise le renouveau de la vie. Se parant de couleurs fluo la nuit, elle a gagné le surnom – moins mystique – de ChupaChups.

Mais la modernisation est ici synonyme d’une polyphonie. En face du Baïterek trône le palais présidentiel « Ak Orda », copie grandiloquente de la Maison-Blanche en marbre blanc coiffée d’une coupole d’azur. Astana possède aussi un Arc de Triomphe mimant celui de Paris, un opéra aux allures de temple romain avec ses colonnades blanches, une réplique de l’édifice des Sept Sœurs de Moscou, archétype de l’architecture stalinienne, mais aussi une pagode chinoise, un Abu Dhabi Plaza, une soucoupe volante (le cirque), une pyramide et un Big Ben. Cette architecture hétéroclite reflète les ambitions internationales de la jeune nation, une soif de mondialisation qui s’incarne pleinement dans le ministère des Finances qui, vu du ciel, prend la forme d’un « $ », le dollar américain, symbole de la libéralisation de l’économie après 1991. Astana est une cosa mentale, idéalisation de la ville par une nation dont le génie s’associait à l’art du mouvement dans une steppe sans centre.

Astana. (c) wikipédia

Seul petit rappel de l’histoire ancestrale du Kazakhstan, le Khan Shatyr (« Tente du souverain »), une structure translucide de thermoplastique et d’acier mimant la tente des anciens nomades. Mais le clin d’œil s’arrête là : à l’intérieur de la structure s’étalent 200 boutiques, des restaurants, un parc d’attractions, une fausse plage avec du vrai sable des Maldives et des spas de luxe. Ce temple du divertissement est devenu l’endroit privilégié des habitants pour passer le week-end ou se retrouver entre amis. Ici le rouge de Coca-Cola, là le blanc d’Adidas, les logos de Versace et d’Armani. La sous-culture occidentale ou ce qu’on appeler la « pop culture » (car c’est ainsi que notre vieille civilisation se présente sur place) est « ingurgitée » par les populations locales sous ses aspects les moins reluisants. Les Kazakhstanais, qui ont si vite adopté les codes de l’élite mondialisée, seront-ils en mesure de trouver un modèle convaincant pour former une communauté de destin  ? Pas sûr que les applications mobiles et les malls y suffisent.

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Un passé douloureux

Si le Kazakhstan vogue, toutes voiles dehors, vers la modernité, c’est qu’il est pressé d’en finir avec son passé. Un passé fait de douleur, de guerres et de misère. « Écoute le vent dans la steppe, il raconte de grands malheurs » dit un chant kazakh. Des invasions mongoles à la conquête russe, de la sédentarisation forcée à la Grande Guerre patriotique, de la famine aux purges staliniennes, l’histoire du Kazakhstan est depuis des siècles émaillée de sacrifices. Le joug soviétique en particulier a laissé des cicatrices dans toute l’Asie centrale, mais sans doute nulle part aussi profonde qu’au Kazakhstan. Ce que le poète et dissident politique kazakh Oljas Souleimenov exprime dans l’un de ses poèmes les plus célèbres : « Kazakhstan, tu es immense / Tu es cinq fois la France, / Mais sans le Louvre ni Montmartre. Tu as accueilli sur tes terres toutes les Bastilles / Des capitales pécheresses. Tu étais telle une immense prison, / Sur la petite carte d’un immense océan / Et nous, les Kazakhs, sommes nés dans cette prison. »[3]

Dans cette immense prison, le Kazakhstan a accueilli des peuples entiers. La politique punitive de l’URSS fit affluer les Coréens de l’Extrême-Orient, les peuples du Caucase, les Allemands de la Volga, les Tchétchènes, les Kurdes ou encore les Tatars de Crimée par vagues successives[4]. Cette terre servit aussi d’exil, tout autant que la Sibérie, à de nombreux prisonniers envoyés dans des camps de travail[5]. C’est au Kazakhstan, dans le bassin minier d’Ekibastouz, que l’écrivain dissident Alexandre Soljenitsyne fut déporté, là où se déroule son roman Une journée d’Ivan Dénissovitch consacré à la vie quotidienne d’un prisonnier du goulag. Surnommé le « laboratoire de l’amitié des peuples » sous l’Union soviétique, le territoire meurtri du Kazakhstan servit en même temps de vitrine aux réformes agraires (campagnes des « terres vierges » menée par Khrouchtchev), de terrain d’expérimentation pour les essais nucléaires (polygone de Semipalatinsk)[6], pour la guerre bactériologique (près de la mer d’Aral), et pour la conquête spatiale (cosmodrome de Baïkonour).

Mais rien, sans doute, ne personnifie plus les vestiges du malheur kazakh que le sort de l’infortunée mer d’Aral. Jadis deux fois plus grande que la Belgique, l’Aral perdit en s’asséchant 75% de sa superficie depuis 1960 et se scinda en deux immenses lacs salés au milieu d’une steppe inhospitalière et désertique, l’un côté Ouzbek (au sud) et l’autre côté kazakhstanais (au nord). Pendant des décennies, l’eau des deux fleuves qui l’alimentaient, l’Amou-Daria et le Syr-Daria, avaient été détournée sur ordre de Staline pour les besoins de la culture intensive du coton, gourmande en eau et peu adaptée à une région si aride[7]. Le tableau d’aujourd’hui est celui d’un paradis mutilé. Si le Kazakhstan a tenté d’agir depuis en construisant le barrage de Kokaral, cette initiative ne concerne que la partie kazakhe, tandis que, côté ouzbèke, la politique agricole toujours centrée sur le coton emploie autant d’eau qu’à l’époque soviétique.

La sédentarisation forcée et l’industrialisation menée par le pouvoir soviétique ont profondément changé le mode de vie des Kazakhs. Paul Valéry souligne que « toute région habitée par une population sédentaire se transfigure peu à peu ». Une chatoyante humanité et un passé étincelant se sont ainsi retrouvés étouffés, soixante-quatorze ans durant. Le roseau plie, le Kazakh aussi. Mais il demeure ! Le peuple du Kazakhstan est aujourd’hui une mosaïque ethnique et religieuse où se côtoient 127 ethnies différentes. D’autre part, l’URSS a découvert les immenses ressources des sols kazakhstanais et les ont valorisés, faisant prendre conscience à la future nation de son potentiel. Bien des champs pétrolifères soviétiques sont toujours en activité. Quand, en 1991, après la chute de l’URSS, le Kazakhstan devient un État souverain et indépendant, c’est « presque à son insu, sans avoir eu le temps de se penser en tant que tel, sans mobilisation populaire, sans sentiment d’appartenance, sans élaboration d’un projet commun »[8].

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Une identité à construire

Depuis 1991, la construction de l’identité nationale en Asie centrale est un processus complexe. L’Ouzbékistan a opté pour la représentation des grandes figures de son histoire, comme la statue de Tamerlan dans le centre-ville de Tachkent, et le retour en force de l’Islam. Au Turkménistan, l’identité nationale s’est construite autour de la figure de l’ancien leader du pays, Saparmurat Niazov, « le guide de tous les Turkmènes ». Au Kazakhstan, pays vaste et hétéroclite, où le peuple de l’ethnie kazakhe, lui-même divisé en trois jouz ou « hordes »[9], cohabite avec des dizaines d’autres peuples, le défi était de taille. Mais un projet politique cohérent allié à d’immenses ressources énergétiques et minières ont fait du Kazakhstan une puissance stratégique prometteuse, un géant en devenir, le centre de gravité d’une Asie centrale en pleine reconfiguration. Les Kazakhstanais seront-ils en mesure d’assumer ce destin, d’éviter la dissolution de leur identité dans le « village global » du capitalisme occidental, la tentation d’un Islam appuyé, ainsi que d’éventuels débordements des grandes puissances voisines ? Il faudra pour cela un allant, une vision réelle, la construction d’un roman national tissé avec patience ainsi qu’un véritable sens de l’État qui semblent encore devoir s’affirmer davantage.

[1] Le désert couvre 44% du territoire du Kazakhstan.

[2] Friedrich-Georg Jünger, La Perfection de la technique, Allia, Paris, 2018.

[3] Traduction du russe, extrait du livre de Lise Barcellini, Kazakhstan, jeune nation entre Chine, Russie et Europe, Paris, Atelier Henry Dougier, 2017, p. 51.

[4] René Cagnat, La rumeur des steppes. Aral, Asie centrale, Russie, Éditions Payot & Rivages, Paris, p. 181.

[5] Il y en eut sept au total, dont le plus important fut celui de Karlag. Sur les 15 millions de prisonniers de camps soviétiques, plus d’un million de personnes furent emprisonnées sur le territoire du Kazakhstan.

[6] Entre 1949 et 1989, l’URSS fit exploser 467 bombes nucléaires sur un polygone de tir entre les villes de Sémipalatinsk et Pavlodar. La Chine entama ensuite de 1964 à 1996 ses 45 essais nucléaires dans le Lob Nor. L’Asie centrale est ainsi devenue la région du monde la plus concernée par la radioactivité.

[7] Une tragédie que raconte Abdijamil Nourpeïssov, écrivain Kazakh né en 1924, dans son ouvrage Il y a eu un jour et il y a eu une nuit (2013).

[8] Lise Barcellini, Kazakhstan, jeune nation entre Chine, Russie et Europe, op.cit., p. 15.

[9] À la fin du XVe siècle, les Kazakhs se répartissent en trois hordes, chacune correspondant à un regroupement de tribus territorialisées. La Petite Horde se trouve à l’Ouest, la Moyenne Horde au centre et à l’est, et la Grande Horde au sud.

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À propos de l’auteur
Catherine Van Offelen

Catherine Van Offelen

Consultante en sécurité internationale, spécialiste des questions de sécurité et de terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest.

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