Une récente note de la DGSI a alerté sur la pénétration de l’islam fondamentaliste en France. S’appuyant sur des associations françaises et étrangères, des mouvements liés aux Frères musulmans ou à Al-Qaïda tentent de prendre le contrôle des populations immigrées pour les détacher de la France et se servir d’elle. État des lieux, à travers l’exemple des réseaux turcs.
« L’islam fondamentaliste atteint en France un seuil critique d’influence qui fait désormais peser un véritable danger sur la vie démocratique de la nation. » Ainsi débute le rapport 2018 de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) intitulé État des lieux de la pénétration de l’islam fondamentaliste en France, posant dès la première page le constat de la menace que représentent les réseaux islamistes. Dès la première page, le rapport de la DGSI pose également une identification sans appel des quatre mouvements islamistes considérés comme « les plus actifs » sur le territoire national : Frères musulmans, salafistes, tablighs, turcs. Si les trois premiers sont régulièrement exposés sur le devant de la scène, c’est le mouvement turc qui a dernièrement fait beaucoup parler de lui. La question du financement de la grande mosquée Eyyub Sultan à Strasbourg est à l’origine d’une polémique révélant – en tout cas au grand public – l’ampleur de l’influence de l’islamisme turc sur le territoire national, et mettant en lumière le poids de l’un des réseaux islamistes turcs concourant le plus à ce phénomène, la Confédération islamique Millî Görüs (CIMG). Depuis le scandale suscité par l’éventualité d’un financement de la part de la municipalité de la capitale européenne, dont les rênes sont entre les mains du parti Europe Ecologie Les Verts, le nom du Millî Görüs s’étale à grands coups de titres dans la presse.
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Propos liminaires : la spécificité de l’islamisme turc
En 1920, l’Empire ottoman se voit dépecé par le traité de Sèvres, précipitant son déclin dont la puissance avait déjà commencé à s’étioler. Le nouvel homme fort de la Turquie, Mustafa Kemal, organise le passage à l’État-nation, en faisant de l’empire une république laïque. Son arrivée au pouvoir signe la fin du Califat dont la Turquie était dépositaire, le 3 mars 1924, et implémente le sécularisme comme condition du passage à la modernité. La Constitution turque proclame en son article 2 que « la religion de l’État turc est l’Islam ». L’islam sunnite est donc la religion officielle et est considéré comme partie intégrante de l’identité turque. En 1937, la laïcité est inscrite dans la Constitution, mais elle revêt un sens particulier. En effet, en aucun cas la laïcité turque ne constitue une séparation stricte des pouvoirs temporel et spirituel, mais elle installe une soumission du religieux à un contrôle très étroit de l’État. Ainsi, l’empire national turc laïc succède à l’empire musulman multinational : la fin du Califat en Turquie ne signifie pas la fin de l’islam. Dans le même temps a lieu la création de la Présidence des Affaires religieuses de la République de Turquie ou Diyanet, dont le but est de contrôler l’activité religieuse du pays.
Le coup d’État militaire de 1980 amorce le début de la « synthèse turco-islamiste », « qui ouvre la voie à l’essor de l’islam politique dans le pays.[1] » La place de l’islam est repensée par le biais d’un savant mélange entre identités turque et musulmane. Dans cette lignée, l’arrivée au pouvoir du Parti pour la justice et le développement en 2002, dit AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi) constitue le point d’orgue de l’alliance entre nationalisme et islamisme. Ce parti est issu du mouvement islamiste Milli Görüs (Vision Nationale en français), fondé par le politique Necmettin Erbakan et dont la fondation constitue alors le premier pas vers un islamisme en tant que force politique. Son dirigeant, Recep Tayyip Erdogan, organise la consolidation du pouvoir de l’AKP. Avec l’arrivée au pouvoir de ce parti, la relation entre l’État et la religion subit de profondes évolutions. On le voit notamment avec la Diyanet, institution représentant l’islam officiel de Turquie, créée pour contrôler la religion, mais qui s’est éloignée du programme laïc kémaliste, pour promouvoir la diffusion de l’islam dans la société turque et devenir ainsi un véritable outil de prosélytisme, soit l’inverse de sa vocation initiale[2]. Cette néo-islamisation turque avait débuté dès 1980, mais n’a fait que s’accroître avec l’arrivée d’Erdogan et l’utilisation de la Diyanet comme vecteur de foi islamique, bien que la population turque ait en réalité toujours considéré la religion comme fondamentale.
Considéré comme un parti proche des fréristes car fortement inspiré des Frères musulmans, l’AKP véhicule une idéologie conservatrice fondée sur la religion, tout en se différenciant des Frères Musulmans par un nationalisme exacerbé. Avec l’arrivée de l’AKP au pouvoir, l’islam politique triomphe. Si la laïcité est toujours d’actualité, sa conception par l’AKP diffère de celle des kémalistes. Elle consiste en une symbiose entre islamisme et nationalisme, qui ne se conçoivent pas l’un sans l’autre, raison pour laquelle on parle de « turco-islamisme ». Ainsi, « pour l’islamisme, le nationalisme offre un ancrage fort et historique dans le pays ; tandis que pour le nationalisme, l’islamisme est un instrument de puissance qui permet de dépasser les frontières de la Turquie, comme à travers le déploiement d’une diplomatie néo-ottomane[3]. » L’islamisme turc, très attaché à l’ottomanisme – donc au Sultanat et au Califat -, est lié à une forme de narcissisme turc[4] : il s’appuie sur un nationalisme particulier dans la mesure où il n’est pas stato-centré, mais davantage fondé sur une forte fierté turque. Il s’oppose donc à l’islamisme internationaliste arabe (qui demeure ouvert aux non-Arabes), en ce qu’il accorde une place particulière aux Turcs. Par ailleurs, autant le califat de Daesh, d’Al-Qaida ou des Frères musulmans est un califat mythique et idéel, autant le califat dont rêve l’islamisme turc est intimement lié à la mémoire de l’Empire ottoman, se référant donc à un État efficient et très performant. La volonté affichée de voir le califat réinstauré semble donc beaucoup plus tangible, car reposant sur une réalité historique concrète.
Aujourd’hui, le président Erdogan véhicule une idéologie comprenant la réactivation du souvenir ottoman sur fond d’anti-occidentalisme. On le voit premièrement à travers les multiples provocations dont la France, et plus largement l’Europe, font les frais. Par ailleurs, on constate la diffusion à grande échelle de l’islamisme turc en Europe, qui, comme l’établit clairement le rapport de la DGSI, dispose d’un terrain d’action privilégié en France. L’islamisme est en effet un outil majeur utilisé par la Turquie pour déstabiliser les démocraties européennes de l’intérieur, au travers de la diaspora turque.
La diaspora, instrument de l’ingérence du pouvoir turc en France
Le turco-islamisme est un mouvement extrêmement structuré dont l’objectif est d’offrir un encadrement fort à la diaspora turque en France. Le rapport de la DGSI pose un constat sans appel : « largement poussé par le gouvernement autoritaire du président Erdogan », il est « en pleine recherche de puissance, et décidé à conquérir l’Occident. » Il s’agit donc de comprendre qui sont ces réseaux islamistes turcs ainsi que leurs objectifs, et leur degré d’influence sur la diaspora turque[5]. Ce qui implique de s’intéresser de près au rôle joué par le président turc Erdoğan dans la diffusion du turco-islamisme en France.
Les réseaux islamistes au service du pouvoir turc en France
L’islamisme turc se diffuse sur le territoire national au moyen de deux grands réseaux.
L’un, officiel, émane directement de l’État turc par le biais de la structure consulaire du département des affaires étrangères de la Diyanet, possédant une branche européenne : la DITIB (Union turco-islamique des Affaires religieuses).
L’autre est un réseau lui aussi légal, mais aujourd’hui officiellement séparé du pouvoir politique turc, le Millî Görüs (Vision Nationale), également répandu dans plusieurs pays d’Europe. Si la maison mère européenne trouve son siège en Allemagne[6], la France comporte elle aussi une de ces organisations avec la Confédération islamique Millî Görü (CIMG). Bien qu’il soit lié au parti politique d’Erdogan puisque ce dernier est lui-même issu du Millî Görüs (avant la création de l’AKP), les deux sont aujourd’hui émancipés l’un de l’autre. En France, la DITIB administre près de 250 mosquées, dont une grande partie se situe dans la région Alsace-Lorraine. Le Milli Görüs, pour sa part, en dirige environ 70.
Si, autrefois, ces deux organisations ont fait preuve d’une réelle rivalité – le Millï Görüs est en effet plus ancien que la Diyanet qui a progressivement gagné du terrain et remis en cause l’hégémonie du Millî Görüs en Europe- les choses ont aujourd’hui évolué dans le sens d’une convergence des deux organisations vers les mêmes objectifs. En effet, en 2002, la Turquie cesse d’être pilotée par les kémalistes, et l’AKP prend le pouvoir. Ce dernier se distingue des kémalistes par la mise en place d’un islamisme d’État, en contradiction avec les fondements kémalistes de la République laïque turque. L’AKP est connu pour sa proximité avec le frérisme, et son fondateur Erdogan, bien que refusant la qualification « d’islamiste » à la création de son parti en 2001, est issu du Parti du Salut national de Necmettin Erbakan dont il était le bras droit, ainsi que du Millî Görüs lui aussi fondé par Erbakan.
À compter de 2002, DITIB et Millî Görüs ne s’opposent plus, et coopèrent à l’encadrement de la diaspora turque et à la diffusion d’une idéologie néo-ottomane, nostalgique du califat. Philosophiquement, explique Alexandre del Valle, ils possèdent les mêmes vues, et idéologiquement, les différences sont très maigres. À eux deux, ils permettent une influence croissante du turco-islamisme en Europe et en particulier en France par le canal religieux, travaillant à empêcher, à la demande d’Erdogan, l’intégration des Turcs en France, voire même plus largement des musulmans d’Europe[7]. Ces deux réseaux sont en réalité intimement liés à une stratégie d’influence menée par les services secrets turcs, qui utilisent ces organisations pour mener à bien un entrisme quasi patent. Cette stratégie d’influence et d’infiltration se manifeste, selon Emmanuel Razavi[8], à travers le mécanisme de la victimisation doublé de celui de médiatisation, consistant à parler « d’islamophobie » à la moindre critique de l’islamisme véhiculé par ces réseaux[9].
Ces derniers étendent progressivement et subversivement leur influence et permettent à la Turquie, plus précisément à son président Erdoğan, de s’immiscer dans la diaspora turque par la religion – et même dans la communauté musulmane en général, puisqu’Erdoğan souhaite se positionner en leader de l’islam – et de gagner deux choses : les cœurs et les votes.
Le double objectif du turco-islamisme de France
L’ambition progressive et l’objectif de l’ensemble de la mouvance turque est de faire en sorte que les Turcs ne soient pas « infestés par l’exogamie des démocraties mécréantes[10]. » Ces organisations encouragent donc fortement les Turcs de France à ne pas se mélanger à des non-turcs et non-musulmans, refusant systématiquement tout métissage et toute mixité. Par une endogamie poussée, le projet des nationalistes et des islamistes turcs est de « pérenniser le Turc sans sa turcité, même après quatre générations[11]. »
Se sentir Turc et demeurer Turc bien que vivant en France, telle est la stratégie menée par Erdoğan à travers ces réseaux. Ici, l’endogamie se confond avec une ambition électorale, puisque le but est de conserver la double nationalité de sorte à rester un électeur pour la Turquie. Ainsi, on constate un double objectif :
Un objectif électoral d’une part, pour permettre à Erdogan de garder des voix. Celui-ci semble largement plébiscité par la diaspora turque de France, ayant voté pour l’AKP à plus de 60% lors des élections présidentielles de 2018[12].
Un objectif identitaire d’autre part, à savoir pérenniser l’identité turque, qui pousse vers plus de communautarisme et qui, à terme, crée un noyau dur en vue de la conquête et de l’islamisation de l’Occident, projet aussi affiché chez les Frères musulmans. Ce projet de conquête est explicite, et se retrouve d’ailleurs directement dans les textes du Millî Görüs[13]. Il y a donc un risque réel de voir l’islamisme turc concurremment avec les autres islamismes (principalement les Frères musulmans) prendre de plus en plus de pouvoir par la représentation de ces derniers dans les institutions. Ceci passe avant tout par la non-intégration et la non-assimilation prônée par les réseaux susmentionnés.
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Présence en France
En France, on comptait en 2017 151 imams directement dépêchés par la Turquie. Exemples suprêmes de l’instrumentalisation de la religion par la Turquie, ces imams seraient en réalité affectés à des fonctions bien plus poussées puisqu’ils seraient également chargés de « ficher les opposants[14]. » Ce qui a d’ailleurs valu à l’Allemagne, de même qu’à la Suisse ou encore la Suède, d’ouvrir des procédures d’enquête contre les imams ainsi soupçonnés[15]. Ce constat d’une ingérence turque dans les affaires intérieures de la France a été posé par les services de renseignement français, et est aujourd’hui relayé par un très grand nombre de médias. Le Journal du dimanche, entre autres, a publié les résultats de son enquête sur le sujet le 6 février 2021, dévoilant que « Plusieurs rapports adressés à l’Élysée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et la Direction du renseignement de la Préfecture de police (DRPP) à la fin du mois d’octobre 2020 – et que le JDD a pu consulter – dévoilent l’ampleur, les formes et les objectifs d’une véritable stratégie d’infiltration impulsée depuis Ankara au moyen de réseaux animés par l’ambassade de Turquie et le MIT, le service d’espionnage turc. Ces « vecteurs d’influence » pointés par les experts français agissent principalement auprès de la population turque immigrée, mais aussi à travers les organisations musulmanes et même depuis peu dans la vie politique locale, par l’appui apporté à des élus inféodés[16]. »
Le Millî Görüs et la DITIB tissent leur toile au moyen de toute une nébuleuse d’associations en lien avec le pouvoir turc. Il s’agit entre autres de l’Union des démocrates turcs européens (UETD), ou encore du parti politique Justice Égalité, dont le programme politique « s’inscrit dans la tradition des partis islamiques, en proposant un projet radical, de contre-société, enrobé dans un discours de « lutte contre l’islamophobie »[17]. Enfin, l’éducation représente une grande part de l’encadrement de la diaspora turque, avec des professeurs également envoyés par la Turquie et fidèles à l’AKP, et la construction d’écoles grâce à la fondation Maarif gérant des établissements privés[18]. Récemment, le projet de l’ouverture d’une école coranique hors contrat par le Millî Görüs à Albertville a également soulevé la controverse, à tel point que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a réalisé un communiqué de presse dévoilant le dépôt d’un amendement par le gouvernement au Projet de loi confortant le respect des principes de la République. Il permettrait au préfet de « s’opposer à l’ouverture d’un établissement scolaire “pour des motifs tirés des relations internationales de la France ou de la défense de sa souveraineté” [19] » La jeunesse musulmane franco-turque est donc le public privilégié d’Ankara.
Ainsi, la diaspora turque est très largement utilisée par le pouvoir politique turc dans tous les domaines (éducation, élections, gestion du culte). Ceci principalement grâce au concours d’organisations puissantes que sont le Millî Görüs et la DITIB, qui forment le lit d’un turco-islamisme en expansion, dont Erdogan est la proue. Ce dernier utilise l’ensemble de ces relais d’influence (organisations religieuses fondamentalistes, mais également associations éducatives ou politiques) pour créer une sorte de système parallèle au sein du pays dans lequel vit sa communauté. Celle-ci revêt donc un rôle géopolitique majeur en étant au service d’un panturquisme et d’un néo-ottomanisme qui s’inscrivent dans la synthèse du nationalisme et de l’islamisme turcs[20]. Or, comme le dit Éric Dénécé (directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R)), « S’il est légitime pour une communauté étrangère de rester attachée à son pays d’origine, l’affirmation d’un fort sentiment national et identitaire en terre étrangère n’est pas sans poser problème, surtout quand il se traduit par une défiance vis-à-vis des autorités du pays d’accueil.[21] »
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[1] EL KAROUI Hakim, Rapport : La fabrique de l’islamisme, Institut Montaigne, 2018, URL : https://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/Rapport%20La%20Fabrique%20de%20l’islamisme%20600%20pages.pdf , p. 85
[2] CELIK Nevzet, “From Secularism to Laïcité and Analyzing Turkish Authoritarian Laiklik”, Insight Turkey, Hiver 2018, volume 20, p. 201, DOI : 10.25253/99.2018201.11, p.204.
[3] EL KAROUI Hakim, op.cit. p.211
[4] Entretien avec Alexandre del Valle, le 28 mai 2021.
[5] Cette dernière représente la deuxième communauté turque de l’Europe, juste après l’Allemagne. Si les chiffres divergent quant au nombre exact de Turcs en France, les consulats turcs estiment que près de 600 000 personnes turques ou binationaux peuvent être comptabilisées sur le territoire national.
[6] IGMG : Islamische Gemeinschaft Millî Görüs (Communauté islamique de la « Vision nationale »)
[7] Entretien téléphonique avec Alexandre del Valle, 26 mai 2021.
[8] Emmanuel Razavi est grand reporter spécialisé sur la zone Moyen-Orient, et dirige actuellement la rédaction de Fild, média privilégiant le retour du journalisme de terrain. Il a notamment réalisé des reportages sur le Moyen-Orient pour des chaînes telles qu’Arte, France 3, M6, France 24, ou encore pour des journaux comme Le Figaro, etc. Homme de terrain, il s’est confronté à ses sujets de reportages en allant au contact des populations et des personnes concernées (Hamas, Al Qaïda, Les Frères musulmans, talibans…). Il a également été auditionné, conjointement avec Alexandre del Valle, à la commission du Sénat pour Combattre la radicalisation islamiste (jeudi 12 décembre 2019).
[9] Entretien téléphonique avec E. Razavi, le 4 juin 2021.
[10] Alexandre del Valle, 26 mai 2021
[11] Idem.
[12] du BREIL Louis, « La diaspora turque en France, le nouveau levier d’Erdogan », Revue Conflits, publié le 16 novembre 2020, en ligne : https://www.revueconflits.com/la-diapora-turque-en-france-le-nouveau-levier-derdogan-louis-du-breil/ [consulté le 27 mai 2021]
[13] Alexandre del Valle, 26 mai 2021.
[14] MARCHAND Laure, « Comment le parti d’Erdogan s’infiltre en France », L’Obs, avril 2017, en ligne : https://www.nouvelobs.com/monde/20170407.OBS7705/comment-le-parti-d-erdogan-s-infiltre-en-france.html [consulté le 29 mai 2021]
[15] Idem
[16] SIFAOUI Mohammed, « Enquête : comment le président turc Recep Tayyip Erdogan infiltre la France », Le Journal du dimanche, 6 février 2021, en ligne, disponible à l’adresse https://www.lejdd.fr/Societe/enquete-comment-le-president-turc-recep-tayyip-erdogan-infiltre-la-france-4023517 [consulté le 6 juin 2021]
[17] Direction Générale de la Sécurité Intérieure, État des lieux de la pénétration de l’islam fondamentaliste en France, 2018, p. 117.
[18] Le JDD affirme dans son enquête que les enseignants de ces établissements seraient pour la plupart des “maitres-espions”, recueillant du renseignement pour les autorités turques.
[19] Communiqué de Presse de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, 13 avril 2021, disponible à l’adresse : file:///home/chronos/u-757d9a6c2f98d95c684fcef0a6177d71362e3ef0/MyFiles/Downloads/CP-Darmanin-12-avril-2021-Projet-loi-respect-principes-Republique.pdf
[20]YEGAVIAN Tigrane, Les diasporas turque et azerbaïdjanaise de France, instruments au service du panturquisme, rapport de recherche n°27, janvier 2021, Centre français de recherche sur le renseignement, 39 pages, en ligne, disponible à l’adresse : https://cf2r.org/recherche/les-diasporas-turque-et-azerbaidjanaise-de-france-instruments-au-service-du-panturquisme/
[21] DÉNÉCÉ Éric, Turquie : le nouvel État voyou, éditorial n°53, juin 2020, Centre français de recherche sur le renseignement, en ligne : https://cf2r.org/editorial/turquie-le-nouvel-etat-voyou/