Asie centrale : La pandémie de Covid19 pourrait-elle exacerber les rivalités de puissance entre États-Unis, Russie et Chine ?

12 décembre 2020

Temps de lecture : 10 minutes

Photo : Le président de l'Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoyev, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, le président du Tadjikistan, Emomali Rakhmon, et le président de la Biélorussie, Alexander Lukashenko (de gauche à droite), marchent sur la Place Rouge lors d'un défilé militaire du Jour de la Victoire marquant le 75e anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale (c) Sipa 20200624

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Asie centrale : La pandémie de Covid19 pourrait-elle exacerber les rivalités de puissance entre États-Unis, Russie et Chine ?

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L’Asie centrale est touchée par la COVID-19. Pour les grandes puissances qui veulent être présentes dans cette région, la lutte contre la pandémie est une façon d’étendre leur influence. Russie, Chine, États-Unis viennent en aide aux pays concernés afin de se maintenir dans le Grand jeu de l’Asie centrale.

Cet élan de solidarité est en fait le résultat d’une analyse simple : celle d’une Asie centrale dont les pays sont fragilisés économiquement par la pandémie, notamment à cause de la chute du cours du pétrole et du gaz, mais aussi en raison du chômage des travailleurs centre-asiatiques en Russie[1].

Cette situation permet à la Russie et à la Chine de renforcer encore un peu plus un certain niveau de dépendance économique et politique, ne laissant guère d’autre choix aux États d’Asie centrale que de recourir à la coopération avec ces grandes puissances pour trouver le salut de leur expansion économique, mais ce faisant, servant aussi et peut-être surtout les appétits stratégiques de la Chine et de la Russie.

L’Union européenne et les États européens étant des acteurs au poids stratégique mineur dans la région, il reste les États-Unis pour venir éventuellement oser défier en Asie centrale l’expansion stratégique chinoise et la défense du pré-carré russe.

Le niveau de dépendance est tel qu’en juillet dernier, les pays d’Asie centrale ont demandé au grand-frère russe de leur venir en aide pour faire face à la menace d’une deuxième vague de COVID-19, la Russie elle-même durement touchée par la pandémie avec plus 1 700 000 cas et qui vient de franchir la barre des 30 000 morts. Aussi, voici à peine deux semaines, les ministres des Affaires étrangères russes et des pays d’Asie centrale ont réaffirmé leur volonté de coopérer pour lutter contre la pandémie.

La Chine quant à elle, forte de son expérience dans la lutte contre le virus, s’est empressée de venir en aide au pays d’Asie centrale en envoyant des tonnes de matériels médicaux. De plus l’AIIB[2], banque créée par la Chine et dont elle est le premier actionnaire, va aussi prêter 660 Millions d’euros au Kazakhstan pour faire face à la pandémie. Enfin l’administration de Donald Trump dit avoir offert 4,3 millions de dollars aux pays d’Asie centrale et 274 millions de dollars dans le monde entier, dans le même but. La compétition est donc belle et bien lancée, ou plutôt relancée entre les trois grandes puissances.

Le retour diplomatique des États-Unis

En pleine crise de la COVID-19, les États-Unis ont publié en février dernier, leur stratégie pour l’Asie centrale 2019-2025, publication qui s’est accompagnée d’une tournée de Mike Pompeo[3] en Ouzbékistan et au Kazakhstan, Mike Pompeo dont les propos sur place et la visite de familles ouïghoures qui ont été enfermées dans lesdits camps « de rééducation », ont encore contribué à accroître les tensions avec la Chine.

C’est dans cet objectif de contrer l’influence chinoise et russe en Asie centrale, que la diplomatie et la réflexion stratégique américaine se sont réactivée. Face à l’activisme économique chinois, les États-Unis alignent dans leur nouvelle stratégie des chiffres colossaux avec plus de 91 milliards de dollars d’investissements en Asie centrale, région dans laquelle la Chine est un acteur économique capital et qui devient également un acteur militaire de plus en plus important et présent.

Face à la Russie, protecteur sécuritaire des pays centrasiatiques, les Américains s’appuient sur la lutte contre le terrorisme et l’évolution de la situation en Afghanistan[4], pour passer la main aux pays d’Asie centrale en les poussant à renforcer leurs échanges avec l’Afghanistan et en cherchant par là même à recueillir enfin les fruits d’une longue et coûteuse implication dans ce pays.

La problématique sécuritaire figure d’ailleurs dans quatre des six objectifs de la nouvelle stratégie américaine en Asie centrale, sachant que deux d’entre eux concernent d’ailleurs directement l’Afghanistan.

S’il est vrai que la préoccupation afghane et la lutte contre le terrorisme islamiste sont une priorité pour les pays centrasiatiques, la pandémie de la COVID-19 concentre d’abord tout l’effort des « Stans[5] » sur la lutte contre la maladie, en évitant surtout que la moindre étincelle ne vienne déstabiliser les régimes politiques dans un contexte économique déprimé et d’inégalités sociales aggravées. Cependant, l’évolution politique des pays d’Asie centrale, en particulier en Ouzbékistan avec le lancement de réformes internes, et au Kazakhstan, qui procède à un renouvellement et un rajeunissement de ses élites politiques, pourrait également marquer le pas d’une ouverture en matière de politique étrangère, et pousser ainsi les pays d’Asie centrale à diversifier leurs relations stratégiques et par là, faire entrer les États-Unis dans le jeu des puissances régionales.

Ainsi, et malgré les inconstances et les faux pas passés et présents de l’administration de Donald Trump, les États-Unis entendent bien renforcer leurs partenariats en matière sécuritaire avec les pays d’Asie Centrale.

Pour cela, l’administration américaine se base sur le format C5+1, qui regroupe les cinq pays d’Asie centrale ainsi que les États-Unis, format qui s’est d’ailleurs tenu deux fois depuis le début de l’année. La dernière rencontre du mois de juin 2020 a permis d’insister sur les aspects de sécurité et de connectivité avec l’Afghanistan, pays qui doit être intégré aux différents exercices de lutte contre le terrorisme, le trafic de stupéfiants et d’êtres humains.

En parallèle du format C5+1, au mois de mai dernier, une rencontre trilatérale a eu lieu entre les États-Unis, l’Afghanistan et l’Ouzbékistan pour renforcer la coopération entre les trois États dans les domaines économique et sécuritaire, aussi bien qu’en matière de lutte contre la COVID-19, rencontre qui a eu lieu exactement 10 jours après l’accord politique scellé entre le Président Afghan Ashraf Ghani et le nouveau chef du Haut Conseil pour la réconciliation nationale, le Dr. Abdullah. Les États-Unis veulent d’ailleurs étendre ce type de rencontre trilatérale avec les autres pays d’Asie centrale qui ont un intérêt dans la stabilité régionale.

Preuve s’il en est que les Américains misent tout sur la carte afghane et sa stabilité politique retrouvée, après 8 mois de crise politique suite aux élections présidentielles afghanes, et alors que le 3 novembre dernier un attentat terroriste a fait plus de 20 morts sur un campus de Kaboul, pour relancer leur diplomatie dans la région avec comme objectif la préservation de la souveraineté, de l’indépendance et du respect de l’intégrité territoriale des « Stans », thèmes chers aux pays centrasiatiques, mais aussi motifs de concurrence avec la Chine et la Russie.

Les prémisses d’une puissance militaire chinoise

La Chine et la Russie ont d’ailleurs rapidement réagi à ce surcroit d’activité diplomatique des États-Unis en les imitant et en créant toutes deux également leurs formats C5+1 avec les pays d’Asie centrale, en juillet dernier pour la Chine et le mois dernier pour la Russie.

Ces deux pays, qui sont davantage habitués à des formats de coopération élargis avec les pays centrasiatiques tels que l’OCS[6] ou l’UEE[7], voient dans un format restreint la possibilité de traiter plus étroitement et plus efficacement avec les pays d’Asie centrale. Au sein même de ce nouveau format, la Chine souhaite toujours être vue comme un acteur quasi exclusivement économique dans la région, eu égard à la poursuite de son initiative colossale de la nouvelle route de la soie, et alors que la présence militaire chinoise s’intensifie continuellement dans la région.

Selon les sources en effet, la Chine disposerait, depuis quelques années, au minimum de plusieurs postes de garde, et même d’une base militaire au Tadjikistan, une présence militaire que la Chine refuse de reconnaitre, mais qui n’est aujourd’hui qu’un secret de polichinelle. En outre, l’empire du Milieu représente 18% des ventes d’armes en Asie centrale ces cinq dernières années, là où elle n’en représentait que 1,5% entre 2010 et 2014, à telle enseigne qu’avec l’Ouzbékistan, c’est désormais le Turkménistan qui, en pourcentage, importe plus d’armes en provenance de Chine que de Russie. Même tendance pour les exercices militaires que la Chine conduit conjointement avec les pays d’Asie centrale et qui s’intensifient depuis 2014, sans compter ceux conduits par le biais de l’OCS.

Le but de cet intérêt sécuritaire chinois dans la région est de sécuriser ses approvisionnements énergétiques en provenance de l’Asie centrale, de lutter contre le terrorisme, qui pour Pékin est principalement ouïghour, et surtout de prévoir d’ores et déjà l’architecture sécuritaire de sa future nouvelle route de la soie. La Chine recourt pour cela notamment à un nombre croissant d’entreprises de sécurité privées chinoises pour protéger ses firmes qui exercent en Asie centrale. Ce n’est pas moins de 8 milliards de dollars qui ont été dépensés en 2014 par les sociétés chinoises en matière de sécurité au regard des 50 milliards de dollars d’investissement de l’empire du Milieu dans l’édification de la route de la soie depuis 2013.

A lire aussi : Entretien – Le Kazakhstan : faire face à l’apétit des grandes puissances

La Russie : toujours maître de l’agenda sécuritaire

Face aux développements américain et chinois, les Russes réagissent en continuant d’étendre leur supériorité militaire dans la région. En effet, la Russie possède au Tadjikistan sa plus grande base militaire à l’étranger avec 7000 hommes stationnés et une base aérienne au Kirghizstan, laquelle a d’ailleurs été agrandie cette année.

Aussi, la Russie reste très largement, entre 2014 et 2018, le premier fournisseur d’armes dans ces deux pays, comme au Kazakhstan qui est le premier acquéreur d’armes russes en Asie centrale puisque depuis 1991. Les Russes ont ainsi vendu pour 2,3 milliards de dollars d’armes au Kazakhstan, soit plus de la moitié des 3,8 milliards de dollars d’armes vendues à l’ensemble des pays d’Asie centrale sur la même période. Ce sont en fait 75% des exportations d’armes russes qui sont destinées aux pays d’Asie centrale depuis 2010.

La Russie maintient en outre un niveau élevé d’exercices militaires avec les pays de la région, cinq à dix exercices chaque année depuis 2012, en comptant ceux effectués dans le cadre de l’OTSC[8] et de la CEI[9]. Ces exercices vont de pair avec l’entrainement des officiers militaires des armées centrasiatiques, ce à quoi se consacrent aussi bien les États-Unis, que la Chine et la Russie. Et là encore pour cette dernière, c’est le Kazakhstan qui concentre le tiers de tous les officiers étrangers formés dans les académies militaires russes, ce qui fait que plus de la moitié de l’armée de ce pays qui est entrainée au moins en partie par la Russie.

Sur le plan diplomatique, le tout nouveau format C5+1 vient donc inaugurer un nouveau cercle de discussion pour aborder la thématique de la coopération en matière de sécurité, entre autres sujets et en plus de l’OTSC.

Entre leadership régional et appétits continentaux

La crise de la COVID-19 constitue un moment stratégique pour la Russie et la Chine, et désormais pour les États-Unis une opportunité d’entrer dans le jeu des puissances régionales et peut-être essayer de faire que la réorientation stratégique de pivot vers l’Asie du Président Barack Obama, passe précisément par l’Asie centrale.

La Chine considère d’ailleurs, dans son « livre jaune sur l’Asie centrale » parue cette année, que les États-Unis restent une force importante en Asie centrale. Dans ce contexte, les pays d’Asie centrale essayent de sortir du niveau de dépendance économique et sécuritaire de fait avec la Russie et la Chine, en cherchant la voie de l’affirmation d’un leadership régional.

C’est le cas pour l’Ouzbékistan et le Kazakhstan. En effet, depuis le mois d’avril dernier, l’Ouzbékistan fédère ses voisins centrasiatiques dans la lutte contre la COVID-19 en envoyant de l’aide au Kirghizstan et en Afghanistan. Aussi, la diplomatie ouzbek et kazakh s’impliquent-elles fortement dans la recherche d’une solution politique stable pour sortir du chaos politique au Kirghizstan. De plus, le Kazakhstan, fort de son appartenance à nombres d’organisations régionales eurasiatiques (OTSC, CEI, UEE, Turksoy[10], OCS et CICA[11]) a également activé sa diplomatie dans sa proposition d’utiliser les moyens de la CICA, qu’il préside, pour trouver une issue diplomatique au Haut-Karabakh, et l’on connaissait déjà le processus d’Astana, visant à trouver une issue à la guerre civile en Syrie.

Considérons également l’intérêt stratégique de nouveaux acteurs en Asie centrale, telle que la Turquie par exemple. En effet, la volonté de puissance de ce pays s’étend jusqu’en Asie centrale, et alors que tous les pays de la région sont des pays turcophones, hormis le Tadjikistan, la Turquie n’a aucune difficulté à dialoguer avec ces pays, même si elle reste  à ce jour un acteur économique et sécuritaire limité dans la région. L’on pourrait d’ailleurs penser que la question Ouïghours est susceptible de devenir une source de conflit entre la Turquie et les pays d’Asie centrale d’une part, et la Chine de l’autre, mais pour l’heure, les intérêts économiques prévalents.

L’Inde, elle aussi un acteur intéressé par l’Asie centrale et a passé ces dernières années des accords de coopération et de sécurité avec le Kirghizstan, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan. C’est d’ailleurs avec le Kazakhstan que l’Inde souhaite renforcer tout récemment sa coopération en matière de défense et de sécurité dans un tout nouvel accord.

Quant au nouveau Président des États-Unis, Joe Biden, il ne fera sans doute pas faire un virage de 180 degrés à la politique étrangère de la première puissance mondiale, et ne devrait donc pas produire de bouleversement en Asie centrale. Le bras de fer avec la Chine se poursuivra, avec un langage sans doute plus diplomatique, et la nouvelle stratégie des États-Unis pour l’Asie centrale 2019-2025 continuera à se mettre en place, les États-Unis tentant de rattraper leur retard sur la Russie et la Chine pour redevenir un acteur influent dans la région, en incarnant ainsi une sorte de troisième voie pour les pays centrasiatiques.

[1] Stoppant le transfert d’argent vers le pays d’origine, ce qui représente plus de 30% du PIB pour certains des

pays d’Asie centrale tels que le Kirghizistan et le Tadjikistan.

[2] Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures.

[3] Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique.

[4] l’accord récent avec les Talibans du 29 février dernier, et le retrait progressif des troupes américaines du pays à

la mi-2021 au plus tard.

[5] Diminutif regroupant les pays d’Asie centrale.

[6] Organisation de Coopération de Shanghai.

[7] Union Economique Eurasiatique.

[8] Organisation du traité de sécurité collective.

[9] Communauté des États indépendants.

[10] Organisation internationale pour la culture turque.

[11] Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie.

Sources

– Donna Barne et Florina Pirlea, les envois de fonds des travailleurs migrants sont la principale source de financement extérieur des pays à revenu faible et intermédiaire (excepté en Chine), Banque Mondiale, 2 juillet 2019, https://blogs.worldbank.org/fr/opendata/les-envois-de-fonds-des-travailleurs-migrants-vers-leur-pays-dorigine-sont-la-principale.  

– Alda Engoian, Face à la deuxième vague, les pays d’Asie centrale appellent la Russie à l’aide, Courrier International, 21 juillet 2020, https://www.courrierinternational.com/article/detresse-face-la-deuxieme-vague-les-pays-dasie-centrale-appellent-la-russie-laide.

– Center for Systems Science and Engineering (CSSE), COVID-19 Dashboard, Johns Hopkins University, 1er novembre 2020, https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6.

– Gabriel Crossley, China-backed AIIB approves loan of 661 million euros for Kazakhstan’s COVID-19 response, édité par Kim Coghill, Reuters, 6 juillet 2020, https://www.reuters.com/article/uk-health-coronavirus-aiib-kazakhstan-idUKKBN2470II.

– Philip Caruso, COVID-19 Heats Up the New Great Game in Central Asia, Foreign Policy, 3 août 2020, https://foreignpolicy.com/2020/08/03/covid-19-china-new-great-game-central-asia/. 

– Régis Genté, en Asie centrale : opération séduction pour Mike Pompeo, Radio France Internationale, 15 février 2020, https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20200215-asie-centrale-op%C3%A9ration-s%C3%A9duction-mike-pomp%C3%A9o.

– Report of the Bureau of South and Central Asian Affairs, United States Strategy for Central Asia 2019-2025 : Advancing Sovereignty and Economic Prosperity (Overview), U.S. Department of State, 5 février 2020, https://www.state.gov/united-states-strategy-for-central-asia-2019-2025-advancing-sovereignty-and-economic-prosperity/.

– Media note of the U.S Department of State, U.S. Chair Statement of the June 30, 2020, C5+1 High-Level Dialogue, U.S. Department of State, 30 juin 2020, https://www.state.gov/bureau-of-south-and-central-asian-affairs-releases/u-s-chair-statement-of-the-june-30-2020-c51-high-level-dialogue/.

– Catherine Putz, US-Afghanistan-Uzbekistan Trilateral Tests Out New Format for Engagement, The Diplomat, 29 mai 2020, https://www.state.gov/bureau-of-south-and-central-asian-affairs-releases/u-s-chair-statement-of-the-june-30-2020-c51-high-level-dialogue/.

– Umida Hashimova, China launches 5+1 Format Meetings With Central Asia, The Diplomat, 20 juillet 2020, https://thediplomat.com/2020/07/china-launches-51-format-meetings-with-central-asia/.

– Robin Roth, La Russie tente une nouvelle approche diplomatique en Asie centrale, Novastan, 22 octobre 2020, https://novastan.org/fr/politique/la-russie-tente-une-nouvelle-approche-diplomatique-en-asie-centrale/.

– Grégory Rayko, Tadjikistan et Kirghizistan : deux foyers d’incertitude aux portes de la Chine, The Conversation, 21 octobre 2020, https://theconversation.com/tadjikistan-et-kirghizistan-deux-foyers-dincertitude-aux-portes-de-la-chine-148362.

– Reid Standish, China Seen As Rising Military Poxer In Central Asia, Foreshadowing Future Friction With Russia, Radio Free Europe/Radio Liberty, 28 mai 2020, https://www.rferl.org/a/china-seen-as-rising-military-power-in-central-asia-foreshadowing-future-friction-with-russia/30639964.html.

– Bradley Jardine et Edward Lemon, In Russia’s Shadow : China’s Rising Security Presence in Central Asia, Wilson Center, mai 2020, https://www.wilsoncenter.org/sites/default/files/media/uploads/documents/KI_200519_cable%2052_v1.pdf.

– Yau Tsz Yan, Chinese Private Security Moves Into Central Asia, The Diplomat, 3 juillet 2020, https://thediplomat.com/2019/07/chinese-private-security-moves-into-central-asia/.

– Bradley Jardine, Edward Lemon, As U.S Power Wanes, Russia and China Consolidate Their Influence In Central Asia, Wordl POlitics Review, 24 juillet 2020, https://www.worldpoliticsreview.com/articles/28936/as-u-s-power-wanes-russia-and-china-consolidate-their-influence-in-central-asia.

– La Rédaction de Novastan, L’Asie centrale autoritaire au chevet du Kirghizstan en plein trouble politique, Novastan, 10 octobre 2020, https://novastan.org/fr/politique/lasie-centrale-autoritaire-au-chevet-du-kirghizstan-en-plein-trouble-politique/.

– Garance Guillemot, La répression des Ouïghours en Chine, Les Yeux du Monde, 30 septembre 2020, https://les-yeux-du-monde.fr/actualites-analysees/44782-repression-ouighours-chine.

– Mansij Asthana, Right Under The Nose Of China, India Looks To Ink Defence Pact With Its Key neighbour – Kazakhstan, The Eurasian Times, 24 octobre 2020, https://eurasiantimes.com/india-looks-to-ink-defence-pact-with-kazakhstan-one-of-chinas-biggest-neighbour/.

– Emmanuel Dupuy, Sortir de l’impasse au haut-Karabakh, l’exemple d’Astana, le Spectacle du Monde, 6 novembre 2020, https://lespectacledumonde.fr/sortir-de-limpasse-au-haut-karabakh-lexemple-dastana/.

– La Rédaction d’Affaires Internationales, Haut-karabakh : le kazzakhstan appelle à une reprise des négociations, Affaires Internationales, 28 octobre 2020, https://www.affairesinternationales.fr/2020/10/28/haut-karabakh-kazakhstan-negociations/.

– Pierre-François Hubert, Le Livre jaune, un regard chinois sur l’Asie centrale, Novastan, 22 septembre 2020, https://novastan.org/fr/politique/le-livre-jaune-un-regard-chinois-sur-lasie-centrale/.

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Photo : Le président de l'Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoyev, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, le président du Tadjikistan, Emomali Rakhmon, et le président de la Biélorussie, Alexander Lukashenko (de gauche à droite), marchent sur la Place Rouge lors d'un défilé militaire du Jour de la Victoire marquant le 75e anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale (c) Sipa 20200624

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À propos de l’auteur
Quentin Delarue

Quentin Delarue

Chercheur associé Institut Prospective et Sécurité en Europe – IPSE

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